[Critique DVD] RIF

Olivier Marchal  fait école. Après avoir été son scénariste pour «  36 quai des Orfèvres », Franck Mancuso , un ancien de la P.J, récidive derrière la caméra. Pour nous parler lui aussi de ses anciens collègues, mais sur un mode beaucoup plus fictionnel que l’auteur de «  Braquo ».

Un flic parisien est confronté à plusieurs problèmes : dans sa vie de couple, sa profession et avec sa voiture. Quand celle-ci tombe en panne, en rase campagne, et que sa femme disparaît, les gendarmes du coin trouvent notre policier un rien bizarre. Pour ne pas dire suspect.

Là-dessus bien évidemment une enquête s’engage, mal, très mal, sur le terrain comme sur l’écran. L’intrigue musarde et Mancuso piétine au point d’en oublier ses acteurs.

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Yvan Attal , fait alors ce qu’il sait faire, sans excès, mais le scénario qui lui confie peu à peu une conduite à l’emporte pièce, ne lui facilite pas la tâche .Il pète les plombs, normal, mais fait alors n’importe quoi. Flic et désespéré, le cocktail n’excuse pas tout ; et surtout pas de se glisser la nuit dans une gendarmerie, histoire de voir où en est l’enquête.

Celle que mène son collègue Pascal Elbé , à mon avis pas vraiment à l’aise dans son costume de gendarme. Y croit-il à son personnage enlisé dans cette histoire qui cherche à la fois un souffle et un rythme ? Il est évident que le suspect numéro 1 n’est pas le bon , mais le véritable coupable qui se fait attendre , arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Rien de bien convaincant dans tout ça.

LES BONUS

• Making of (40 mn)

Cette longue visite des coulisses est agrémentée par les commentaires du réalisateur et des comédiens.  « Que les flics se comportent mieux à l’écran, faire que grâce à mes conseils, un figurant, un comédien est moins l’air d’une truffe que ce que l’on voit habituellement, au départ je vise juste ça » relève Franck Mancuso.

La mère et l'enfant ...

Talid Ariss  qui joue le fils de Yvan Attal raconte comment il pleure au cinéma : « les très bons acteurs arrivent à chercher dans leur passé pour pouvoir pleurer, mais moi je peux pas, alors on le fait avec une petite goutte dans l’œil, ou une pommade près de l’œil »

• Entretien avec le réalisateur ( 5 mn )

Cette interview, comme celle d’Elbé est réalisée sur le plateau, ce qui nous donne encore un aperçu du tournage

• Entretien avec Pascal Elbé ( 5 mn)

Sa façon de travailler, pourquoi pas !