Orelsan, c’est un nom de scène.
« Les vieux comprennent pas c’qui s’passe dans la tête des jeunes
Ils sont pas élevés par la télé, par la PlayStation
Ils comprennent pas à quel point on est fêlés
Ils connaissent pas l’rap, les portables, le shit, la déspé. »
Il a continué. On trouve dans son deuxième disque des paroles comme celles-ci :
« Les rapeurs ricains ils donnent les mêmes conseils que mes parents,
Fais c’que tu veux dans ta vie mais surtout fais d’l'argent.
J’essaye de trouver l’équilibre,
A quoi ça sert de préparer l’avenir si t’oublies d’vivre ? »
C’est la violence faite au langage que répète Orelsan de chanson en chanson, et cette violence-là est dans notre quotidien. Avec Suicide social, il évoque encore ce ras-le-bol d’une société où il n’y aurait rien de bon. Son personnage est bien à l’image de ceux qu’on nous propose dans un monde où rien ne vaut la peine de rien, où on se fait des trous dans la tête, et on recommence le lendemain. Un monde où plus rien ne m’étonne, vraiment plus rien. Sauf peut-être la mort, parce que la vie, comme les chansons, « c’est qu’un peu de trucage et beaucoup de mise en scène », et que la mort, elle, viendra quand même.
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