- Le Festival de Cannes n’a pas la science infuse pour récompenser les films, attribuant comme tous les ans des prix à n’importe quoi (Le gamin au vélo, Polisse), et en oubliant d’autres (Pater). Heureusement, il y a eu The Tree of Life. Et Drive. Et The Artist. Non, c’est quand même bien le Festival de Cannes en fait.
- Jessica Chastain est la femme de l’année.
- Après dix ans d’étincelles, le monde (et la France) se rend enfin compte que Ryan Gosling est un Dieu de l’écran. Il était temps.
- 127 heures redore le blason de Danny Boyle après cette croûte de Slumdog Millionaire (j’adore dire ça).
- Le cinéma kirghize existe. Si si, je vous assure, j’en ai vu un film. Et en plus c’était pas mal.
- Même dirigée par David Cronenberg, Keira Knightley reste insupportable.
- Le cinéma d’action français, c’est pas toujours ça. Toi pour me contredire t’as pas dû voir Forces Spéciales. Qui par contre est presque une bonne comédie en fait.
- Il paraît que Catherine Deneuve est une déesse du cinéma français, en tout cas une reine, mais elle commence tout de même par me sortir par les trous de nez, comme dit l’autre. Les Yeux de sa mère… Les bien-aimés… C’est plus possible Catherine, il faut faire quelque chose !! (ou prendre sa retraite ?).
- Les Aventures de Philibert, capitaine puceau avait failli atterrir l’année dernière sur la liste de mes films les plus attendus de l’année. Heureusement que je ne l’ai pas mis, vu le résultat.
- Christoph Waltz élève le niveau d’un film (De l’eau pour les éléphants, Carnage) par sa seule présence. Merci Quentin Tarantino d’être allé le chercher à la télévision allemande.
- Hayley Atwell est la plus belle actrice de 2011. D’Angleterre. D’Europe. De l’hémisphère nord. Allez, du monde. Hein, quoi, de l’univers ? Peut-être oui. Bon, d’accord, Golshifteh Farahani n’est pas loin derrière…
- Les grands livres ne font pas forcément de grands films (La ballade de l’impossible)
- Qui a dit que Kevin Costner était fini ? Pas ceux qui ont vu Company Men…
- C’est décidé, je ne me ferai plus avoir, je n’irai pas voir le prochain film des Dardennes. Ni de Kaürismaki. Tiens et tant que j’y suis, Bela Tarr, je crois que je ne creuserai pas plus loin non plus.
- Vincent Lindon est formidable, encore plus lorsqu’il joue Vincent Lindon.
- Un documentaire sur un champion de formule 1, ça peut être extraordinaire. Et un film sur les arcanes du base-ball aussi.
- La mère de Gianni est toujours délicieusement drôle.
- Faire un long-métrage avec 150 euros de budget c’est non seulement possible, mais cela peut également donner lieu à un cinéma libre, créatif et vivant. Bravo Donoma.
- Le film le plus drôle et rafraichissant de l’année que les amateurs de comédie n’ont peut-être pas vu parce que ça n’avait pas l’air d’être une comédie si folle sur le papier : Rio Sex Comedy. J’en ris encore.
- Il n’y a pas de film italien sans Toni Servillo à l’affiche. Ou si peu.
- J’ai aimé un film de Lars Von Trier. Wouah. Ca ne m’était arrivé qu’une fois dans ma vie, avec Dogville. Vivement le prochain ? Faut peut-être pas pousser non plus…
- Le passé, que ce soit les années 40 ou 60, ça va bien aux héros Marvel.
- C’est fini. Christophe Honoré n’est officiellement plus un cinéaste à suivre.
- Les États-Unis n’ont pas le monopole du bon western. Qu’ils voient Blackthorn pour s’en convaincre.
- Il y a une petite lueur d’espoir pour la 3D, tant qu’un grand cinéaste est derrière la caméra.
- La projection la plus pourrie de l’année ? Mmmmm… Dernière séance et ses ados en furie peut-être ? Quoi que, la baston en live dans la salle pour Arrietty, c’était quelque chose aussi.
- Il n’y a pas assez de films chinois qui sortent en salles en France. Dommage que parmi les miettes, on trouve du bas de gamme comme True Legend.
- La meilleure suite de l’année ? Qui a dit Pirates des Caraïbes 4 ?! Dehors ! Ouste, j’veux plus te voir ! La bonne réponse était Tron : l’héritage bien sûr !
- L’homme qui rit sait danser.
- Maïwenn continue à se regarder le nombril, et avec 2 millions d’entrées et un Prix du Jury à Cannes, elle risque malheureusement de continuer à le faire.
- Jessica Chastain est l’actrice de l’année. (nan plus tôt j’ai dit « la femme » de l’année, c’est pas pareil !)
- Les spectateurs français devraient avoir honte d’avoir ignoré le dernier film de Kassovitz. En revanche, bien joué pour Les aventures de Philibert, capitaine puceau, ils ont eu le nez fin.
- Je me demande encore comment il est possible que le générique de fin d’Or Noir soit si court. Vous avez remarqué ?
- Vincent Perrot est fan de David Cronenberg. Je me demande si l’inverse est vrai.
- Emmanuel Mouret est le Woody Allen parisien. Sans l’humour juif. Et sans être parisien.
- La délicatesse m’a fait plus de bien que Le Havre, et je n’ai pas honte de le dire. Zut, attendez, comment on fait pour effacer une phrase !?
- Le film que je n’avais pas spécialement envie de voir mais que je suis quand même allé voir parce que ma copine m’a dit « Mais si, viens, on y va » et que finalement à la sortie c’est moi qui chialait mais chut faut pas le dire : Un jour. Oui, bon, ça va…
- On a beau dire ce qu’on veut, Intouchables premier au box-office de l’année, ça a quand même plus de gueule que Rien à déclarer. On l’a échappé belle.
- L’acteur qu’on dirait pas comme ça parce que Ryan Gosling était partout cette année mais lui aussi il a fait que du bon mais on s’en souvient pas parce que c’est vrai que tout le monde est pas d’accord pour dire qu’ils sont tous les trois bons les films qu’il a fait cette année (ouf, je reprends mon souffle) : Owen Wilson, avec le sympathique B.A.T., le délicieux Minuit à Paris, et le sous-estimé et pourtant remarquable Comment savoir. On me fait même signe en régie pour me rappeler qu’il était toujours la voix de Flash McQueen dans Cars 2 (premier Pixar que je n’ai pas vu en salles depuis Toy Story).
- J’étais sûr que ça serait nul et en fait c’est un de mes films préférés de l’année : Somewhere de Sofia Coppola. Par contre j’étais sûr que ça serait génial et en fait, c’est une daube… bah oui, Les aventures de Philibert, forcément (allez, promis j’arrête de taper dessus).
- Le numérique n’est pas la solution à tous les petits soucis que l’on peut rencontrer dans une salle de cinéma. On continue à s’y battre, à lancer les films trop tôt, à ne pas éteindre la lumière quand le film commence, à taper dans le fauteuil de son voisin de devant, à consulter ses mails sur son smartphone, à parler comme si on était dans son salon… Et pourtant, on y retourne toujours.