Débordements

Publié le 07 janvier 2012 par Mamlea
Quand MamLéa sort de son lit, c'est pour se rendre au radar à la cuisine et y avaler son café !
En ce moment, la Meuse est un peu comme moi : elle sort de son lit, prend ses aises et son café... crème !
Quelques images prises ce vendredi, entre Pagny-sur-Meuse et Troussey, puis à Ourches où nous avions décidé de rentrer par... Vaucouleurs. Nous avons réalisé en croisant une patrouille de motards que nous étions sur les pas de Sarko-jeanne !
Heureusement, l'un comme l'autre s'étaient évaporés tout en laissant quelques traces. J'y reviendrai peut-être dans un prochain billet.




La route d'accès à Ourches face à la carrière était bien entendu fermée. Je me suis souvenue alors de la conversation que nous avions eu il y a juste un an (le 8/1/21/011) avec un habitant du village alors que l'eau commençait à monter. Il nous avait expliqué comment sont beau-père prenait cette route chaussé de cuissardes pour aller travailler à la carrière, de l'autre côté de la vallée... Quand on voit le courant qui traverse la route, on réalise combien cela devait être dangereux, mais l'homme connaissait "sa" route au millimètre près !

A Vaucouleurs, nous avons rencontré un monsieur Belge qui nous a vanté les beautés de la Meuse, même débordée, parce que c'était la nature ! C'est vrai, qu'elle est belle, la Meuse au saut du lit !
Sauf que les inondations, quand l'eau entre dans les maisons, c'est une autre affaire ! Quand j'étais enfant dans un patelin de Meuse, c'était l'eau de l'Orne qu'on craignait, car quand elle montait - et c'était bien souvent- elle apportait avec elle les relents nauséeux des tas de fumiers qui fleurissaient alors dans tout le village. Chez nous, l'eau affleurait juste sous le plancher et comme le puits était situé dans la cave, cela voulait dire qu'on était privés d'eau potable pour un moment. Quant à nos amis qui habitaient dans la ferme de l'autre côté "du fossé", ils devaient évacuer leur logis dont c'était promesse de devoir refaire toutes les tapisseries... quand les murs auraient séché !