François Hollande était à Caen le 5 janvier dernier. Au programme : l'enseignement professionnel, avec la visite de centre de formation des apprentis de l’industrie de la ville, avant une rencontre avec militants et sympathisants venus nombreux soutenir le candidat. Industrie, contrat de génération et priorité à la jeunesse étaient les maîtres mots de cette journée.
Discours de François Hollande à Caen, 5 janvier... par francoishollande
"Nous devons faire en sorte que les jeunes entrent dans l'emploi avec un CDI. Pour cela, il faut créer des mécanismes de formation et de tutorat, avec un contrat qui lie les générations". Devant une cinquantaine de jeunes apprentis, François Hollande a développé ses propositions en matière de formation, d'emploi, et d'embauche des plus jeunes. Le candidat à l'élection présidentielle a fait de la jeunesse sa priorité et entend bien expliquer ses propositions aux premiers intéressés.
En matière d’enseignement d'abord, François Hollande a explicité, de nouveau, ses ambitions : la création, en 5 ans, de 60 000 postes dans l’Éducation nationale, enseignants et personnels encadrants. En matière d'insertion professionnelle ensuite : grâce au contrat de génération, un employeur qui garde un senior et embauche un jeune en CDI ne paiera plus de cotisations sur ces deux emplois. Un contrat qui consacre donc la durée indéterminée pour ceux qui accèdent pour la première fois à l’emploi, tout en étant formés par un senior.
Face à cette présentation politique, les jeunes apprentis ont posé de nombreuses questions au candidat, lui demandant notamment sa vision de la politique industrielle de la France. A François Hollande d'expliquer que seule l'innovation peut renforcer la production française qui importe aujourd'hui beaucoup plus que ce qu'elle n'exporte, contrairement à l'Allemagne. "Nous devons donc être excellents dans toutes les filières de formation" a-t-il conclu, sous les applaudissements de l’auditoire.
C'est ensuite dans le hall du Zenith de Caen que François Hollande a rencontré militants et sympathisants, venus nombreux pour écouter le candidat, à 4 mois de l'échéance électorale. Lors de son discours, il a rappelé que le jour même, Nicolas Sarkozy avait présenté ses voeux à l'Education nationale : "le Président a présenté ses vœux à l’Éducation nationale aujourd'hui. Il aurait mieux fait de présenter ses excuses!". Priorité à l'éducation et à la jeunesse, avant de conclure : "Ce soir, devant des militants et des sympathisants à Caen, j'ai expliqué qu'il nous reste 4 mois pour convaincre et mobiliser cette France qui ne demande qu'à espérer. Il nous reste 4 mois pour qu'enfin il y ait un successeur à François Mitterrand. J'avais 26 ans en 1981. J'ai confiance en l'Histoire. Vive la République, vive la France!"
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