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CATCH-UP #04 – L’Italien, Frankie, Cowboys & Envahisseurs

Par Mg
catchup

L’ITALIEN

On attendait peu d’Olivier Baroux après le naufrage de son SAFARI. Et à peu de détails près, on n’avait pas franchement besoin. Ceci étant, L’ITALIEN, comédie facile autour de son compère Kad et de thématiques fortes (le racisme, les faux semblants, les relations humaines), n’en est pas pour autant raté. Convenu, pas toujours drôle, Baroux tente ici d’apporter un minimum de bagages pour ne pas tomber dans la gaudriole facile. Pari réussi, même si le résultat final ne soulève pas des montagnes. L’ITALIEN, ce vendeur de voiture arabe se faisant passer pour un immigré latin, est donc un film populaire (on ne dira pas beauf, non non..) qui ne sort pas de sa ligne de conduite. A défaut d’en être surpris, on attend beaucoup plus du retour de PAMELA ROSE…

FRANKIE

Avant PIEDS NUS SUR LES LIMACES, Fabienne Berthaud et Diane Kruger se sont autorisées un petit film en toute décontraction. L’histoire d’une mannequin au bord de la crise de nerf, qui est envoyée manu militari en décompression dans un coin paumé de France (Blois). Montage alterné entre différentes époques, névrose de la mode et tournage light, FRANKIE est une petite surprise qui innove dans le mode de tournage à l’arrache, même si le parti pris n’est pas de tous les plans. Entre imposer le réel (dans l’asile, les fous sont fous), et construction de son univers, l’anxiété et la pression se font sentir sur les épaules de la frêle Kruger. Dommage, le film se cherche sans réellement se trouver, mais ouvre la porte à de jolies choses. La suite donc.

COWBOYS & ENVAHISSEURS

Il est drôle, Jon Favreau. Ayant passé son diplôme es blockbuster & adaptation, il se récupère un scénario improbable (relisez le titre), et tente d’en faire quelque chose. Oui mais non. Faux rythme et look espiègle, son dernier film en date n’impose aucune esthétique et ne marque pas. On se moque un peu de voir Craig avec un gros bracelet se taper des extraterrestres en plein désert, Olivia Wilde à la fausse époque et Harrison Ford en guest de luxe, c’est joli mais assez inepte. Et quand on voit débarquer la menace E.T. sous forme de grosses grenouilles, l’attente et le suspense s’effondre. A défaut de livrer un western burné et une S.F. intelligente, Favreau fait dans la comédie la plus totale, et anéanti totalement son film. Du fast food sur grand écran.


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