Scorpion
Attention: la position du soleil, qui détermine votre signe de naissance, n'est qu'un des très nombreux éléments qui entrent en compte dans votre thème astrologique. Selon la position des autres planètes, de l'ascendant, des maisons et des aspects, les caractéristiques du signe de naissance peuvent être renforcées ou atténuées. Ces descriptions concernent des signes types, à lire donc avec recul et surtout avec humour et détente!
Le Scorpion
Portrait :
Bon, je crois avoir effrayé - en bon Scorpion - notre charmante Balance, ce qui est assez amusant parce que je n’ai rien d’agressif ou même de brusque. Mais je peux déranger, sans doute parce que j’ai un magnétisme puissant et que je m’impose facilement par ma simple présence.
Je ne vais pas vous faire de longs discours sur moi, ce n’est pas le genre de la maison : le Scorpion cogite davantage qu'il ne parle.
Pour commencer, je fais partie des gens qui savent ce qu’ils veulent et qui savent aussi se donner les moyens de l’obtenir. D’ailleurs, dans la vie, tout est question de moyens : argent, connaissance, amour. En donner ou en recevoir, tout est là.
J’aime réfléchir en profondeur sur les choses et les gens, aller au fond des choses, comprendre pour de bon, pas seulement voir. De ce fait, ce que je ressens comme ce que je pense est intense car longuement mûri.
Mon arme principale, j’en ai conscience, est mon intuition ou plutôt ma clairvoyance : je sais car je sens. Et j’ai même parfois l’impression de savoir sur les autres ce qu’ils ne savent pas eux-mêmes. D’ailleurs, je me crois fait pour chercher, découvrir, comprendre, aller au-delà des apparences. Donnez au Scorpion une énigme, un mystère, un problème insoluble et son esprit entre en ébullition.
Les autres me disent insondables et je veux bien le croire car le plus grand des mystères, c’est encore moi. Si je suis assez secret pour les autres, croyez bien que c’est parce que je suis un secret pour moi-même et que je n’ai de cesse de m’interroger sur le sens de tout ça, de la vie, de la mort, du sexe, de l’argent. Bref, de tout ce qui fait bouger le monde.
Au travail, je m’investis totalement et j’ai, comme notre amie Vierge, des ressources insoupçonnées. En plus, les obstacles ont tendance à me motiver.
Pour résumer, on pourrait dire que je suis un passionné flegmatique : calme et mesuré en apparence, magmatique et intense à l’intérieur. Je suis indépendant et la critique ne me touche guère car je suis sûr de moi. De toutes façon, le Scorpion n’a besoin de personne pour se remettre en question.
On me dit autoritaire. Je préfère quant à moi penser que je suis surtout décidé et il est naturel que ma volonté finisse par rencontrer celles des autres et s’y confronter. Mais, je me moque en fait de commander du moment que je peux décider de mes faits et gestes (et accessoirement de ceux d’autrui afin qu’ils n’entravent pas les miens). Enfin, il est vrai que le pouvoir a quelque chose de fascinant, surtout quand on le perd. Bah, inutile de chercher, vous comprendriez si vous étiez Scorpion.
En amour, c’est tout ou rien. Je suis possessif et jaloux. Je sais aussi être sensuel et indispensable. Je veux être tout pour l’autre et que l’autre soit mienne. Le sexe est aussi une sorte de pouvoir fascinant, surtout quand on le sublime. Ne cherchez pas, à moins d’être Scorpion. En fait, ce sont les extrêmes qui m’attirent : les demi-mesures et les situations tièdes ne peuvent que m’ennuyer. Je suis un être épicé.
Mes principales qualités ? La franchise d’abord. Ne me demandez pas mon avis si vous voulez un beau mensonge car je dis ce que je pense si on me le demande (et sinon, je me tais mais je n’en pense pas moins). Est-ce que cela fait de moi un être impitoyable ? Croyez-le si ça vous chante mais c’est loin d’être vrai car je n’hésite pas à défendre les faibles et à m’opposer aux forts.
Je suis sociable, sans plus. J’aime discuter à condition que le sujet m’intéresse et sinon la solitude ou le silence ne me dérange pas. Je suis un ami fidèle, attentionné et généreux. Par contre, je n’oublie jamais un mauvais coup et je suis prêt à attendre tout le temps qu’il faut pour prendre ma revanche. Il est pour moi impensable de laisser les crimes impunis.
Pour finir, j’ai des convictions, des croyances, peut-être aucune certitude mais une vision spirituelle du monde (bien que certains de mes comparses Scorpion restent de parfaits matérialistes) mais ceci est une autre histoire, j’en ai déjà trop dit. Notre ami Sagittaire étant encore par monts et par vaux, c’est moi qui achève l’article en attendant qu’il revienne. Ce rôle me convient. Toute chose a une fin après tout.
Le signe du Scorpion : correspondances
analogiques :
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Analogies astronomiques
Planète la plus éloignée de notre système solaire, Pluton fut découverte en 1930 par Clyde Tombauch, un astronome américain. Son petit diamètre (légèrement inférieur à celui de notre lune) en a effectivement rendu l’observation difficile comme si Pluton se dérobait au regard, se cachait dans les ténèbres de l’espace. On peut déjà en conclure que Pluton concerne les choses occultes, cachées, difficiles à appréhender et à observer.
De plus, cette petite taille a valu à Pluton, au moment où sont écrites ces lignes, d’être reclassée comme planète naine, au côté de Cérès. Le symbolisme de cette querelle d’astronomes quant à la façon de classer les corps célestes est édifiante en elle-même sur la nature de la planète : remise en question, transformation sont en effet des valeurs plutoniennes.
Par ailleurs, le fait que Pluton soit désormais à égalité avec Cérès donne de l’importance à cette dernière car les effets de Pluton ainsi que sa gouvernance sur le signe du Scorpion ne sont plus à prouver et, il en découle qu’un corps de même gabarit (Cérès), a fortiori beaucoup plus proche de la terre, doit bel et bien être considéré comme une planète indispensable aux astrologues qui s’interrogent depuis plusieurs décennies sur l’importance à lui donner et sur son éventuelle maîtrise sur le signe de la Vierge. Pluton joue donc ici, par un effet indirect, le rôle d’un guide ésotérique, d’un initiateur n’hésitant pas à remettre en cause notre perception des choses, tant en astronomie qu’en astrologie.
Analogies symboliques
Parce que Pluton est un « instinctuel » mais aussi parce que l’apaisement qui suit l’acte sexuel est souvent considéré comme « une petite mort », Pluton gouverne la sexualité.
Parce qu’il use de charme et de stratagème mais aussi parce qu’il règne sur un monde intermédiaire entre le divin et l’humain, il est également le maître de la magie, de l’occulte.
Parce qu’en binôme avec son épouse Perséphone, il règne tantôt sur l’abondance des moissons et tantôt sur les « saisons mortes ». Le Scorpion est le signe de l’automne, quand la vie s’endort : il est tout à la fois symbole de profusion et de dépouillement, de dons et de privations selon le cycle du temps.
Analogies mythologiques
Pour bien comprendre les mythes liés à Pluton / Hadès, il est nécessaire de se débarrasser au préalable des idées reçues de notre culture judéo-chrétienne pour se replacer dans le contexte où ces mythes ont été créés. En effet, si Pluton est certes le dieu des Enfers de l’Antiquité, ce serait un grave contresens que d’en déduire qu’il est donc le Diable ! Hadès est un des douze dieux principaux de l’Olympe et, à ce titre, on peut donc dire qu’il représente bien une valeur essentielle de la vie, ou plutôt de l’existence et de l’après vie puisque son règne se fait sur les morts.
On trouve ici donc l’idée d’une transition, d’un au-delà typiquementplutonien.Hadès peut pourtant se montrer doux et généreux aux hommes. Placide, il se fait dieu agraire, et est alors représenté tenant la corne d'abondance et dispensateur de richesses, c’est l’autre facette de Pluton : celui qui donne, qui se dépossède pour l’autre, qui rend la vie matérielle aisée (on le nomme aussi alors « Ploutos »).
L’enlèvement de Perséphone en fait un amant passionné, instinctif et incontrôlable mais aussi fascinant puisqu’au final la déesse kidnappée tombe éperdument amoureuse de son kidnappeur, étant subjuguée par la magie d’un noyau de grenade. Il faut ici voir la passion et le magnétisme intense d’Hadès.
Portrait de la dominante Plutonienne :
Il n’est pas nécessaire d’être Scorpion pour en avoir toutes les caractéristiques. En effet, si dans un thème natal, Pluton est la planète dominante (voir le calcul des dominantes dans le lexique), le natif développera naturellement les qualités et défauts de cette planète traditionnellement maîtresse du signe du Scorpion. Toutefois, la dominance de Pluton présente de subtiles nuances caractérielles par rapport à la dominance du signe du Scorpion.
Voici donc le portrait du type plutonien :
Plus que tout autre, le plutonien possède un pouvoir d’attraction sans doute dû à la grande force intérieure qui émane de sa personne et qui tantôt subjugue, tantôt inquiète.
Sa nature sans concession, construite sur la notion d’absolu, d’extrême, le pousse à vouloir explorer les voies les plus sombres et les plus mystérieuses. La facilité n’est pas pour lui et il excelle dans les situations difficiles avec la volonté de percer les secrets les plus inextricables.
Les défis le stimulent et il se jette à corps perdu dans les tâches qui effraient les autres. C’est le chercheur infatigable à toute question posée.
Ses constantes recherches et réflexions le poussent à de nombreuses remises en questions sur lui-même, son existence, sur celles des autres et il considère la vie comme une évolution perpétuelle, craignant l’immobilisme et l’inactivité. Pour s’épanouir, il a besoin de transformation, cette volonté pouvant se traduire différemment d’un individu à l’autre mais indiquant toujours le désir de laisser sa marque, son empreinte sur le monde. Il pourra être ainsi bricoleur, manipulateur, artiste, psychiatre, ... etc. Peu importe du moment qu’il touche du doigt (ou de l’esprit) le cœur de la matière ou les tréfonds de l’âme puis qu’il en modifie la teneur. Il possède en effet une volonté démesurée de transformer les choses, de les tester sous plusieurs angles car il sait au fond de lui que la vérité existe quelque part au-delà des apparences, des vernis, de l’aspect évident et premier des choses comme des gens.
Rétif à toute forme de conditionnement, d’oppression et de cristallisation, le plutonien est un résistant et un individualiste dont le principal objectif social est de se dissocier de la masse ou de conformer la masse à son intériorité.
Souvent ironique ou cynique, la disposition d’esprit spécifique du plutonien est l’indice de la distance qu’il met entre lui et le monde car c’est un méfiant, un suspicieux qui, sans être pessimiste pour autant, voit le mauvais côté des choses avant le bon car, encore une fois, pour lui, ce qui est caché est toujours plus édifiant que ce qu’on exhibe (et donc les défauts sont plus intéressants que les qualités).
D’extérieur calme, il cache pourtant en lui un bouillonnement intense car c’est à la fois un rebelle, un créatif et un passionné.
La personnalité du plutonien est tout entièrement construite sur la dualité : détruire pour reconstruire, souffrir ou faire souffrir, être le maître ou être l’esclave, évoluer ou mourir. Ses choix sont toujours extrêmes car il n’est pas un être de modération ni de tempérance.
C’est un exclusif, un possessif, un jaloux qui vit dans l’intensité. N’ayant guère de mesure, il est bien sûr rancunier et susceptible. Mais attention, c’est aussi un adversaire loyal ! Aussi, mieux vaut le prendre de front que d’essayer de l’avoir par la trahison ou le mensonge, d’ailleurs, il pourrait bien vous battre à ce jeu.
Le plutonien a une conception assez spéciale de la possession : il fera tout pour obtenir ce qu’il désire mais une fois qu’il l’aura, il ne s’y intéressera plus vraiment et pourra même s’en débarrasser négligemment. En cela, le plutonien me fait penser à un félin repu qui, chassant pour le plaisir et l’excitation, pourra laisser sa proie à moitié morte à l’abandon.
En amour, ses partenaires seront donc fort avisés de s’arranger pour le stimuler constamment afin qu’il garde intact son intérêt et son désir.
Le signe du Scorpion : portrait au vitriol :
Si l’être humain peut s’améliorer, évoluer, gommer ses défauts et mettre en avant ses qualités, il arrive aussi au contraire qu’il s’enferre dans ses pulsions les plus négatives. Cette régression peut par exemple être entraînée par l’alcoolisme, par des circonstances de vie particulièrement difficiles ou encore par l’accumulation de névroses.
Il n’en reste pas moins que les valeurs propres à son signe sont alors largement corrompues et qu’on peut en faire un portrait « au vitriol ». Voici donc la description du Scorpion (ou du plutonien) dans ce qu’il peut développer de plus négatif et de plus méprisable. Ce portrait s’applique bien sûr aussi bien à un homme qu’à une femme.
Le Scorpion négatif ou Bestiole venimeuse
La Bestiole Venimeuse est avant tout focalisée sur le sexe, déclinant celui-ci de façon orgiaque, perverse ou obsessionnelle. Toute sa vie se focalise sur ce seul domaine qui, de fait, déborde sur les autres : il sera ainsi le patron libidineux, le collègue pince-fesse, la tante nymphomane, l’ami aux blagues salaces, le fils honteux de la famille ou la voisine exhibitionniste. S’il ou elle est trop moche, trop décati(e) ou trop avare pour véritablement pratiquer, il ou elle n’y pensera pas moins toute la journée.
Evidemment, il ne faut pas s’attendre à de grandes valeurs d’âme chez le Scorpion négatif puisque sa vie est dirigée par son bas-ventre et que l’amour, l’amitié, le respect, la charité sont pour lui de vagues abstractions. Sa volonté, parce que soumise à un complexe de domination, est forte.
Il est exigeant, critique, cruel car il tire de ses penchants une alternative à sa libido, ce même plaisir de jouissance autocratique. C’est à n’en pas douter un ennemi aussi dangereux qu’acharné car son mental obsessionnel fait qu’il est capable de réunir toute son énergie contre une seule personne, dans un seul but.
D’ailleurs, il aime détruire, salir, avilir et trouve un plaisir malsain à souiller et dégrader choses et gens. Bref, cette bestiole venimeuse est excessive, intraitable, tantôt glaciale et tantôt volcanique, selon les circonstances et son bon plaisir.
Pour elle, la fin justifie les moyens et la satisfaction personnelle est au dessus de tout autre chose.
Source :
Autour de la lune
http://www.autourdelalune.com/
07-01-2012 | 2 vues
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