Un peu plus de détails concernant cette belle performance, à la demande de Jean-Yves notamment (bonne année Jean-Yves !!).
Tout d'abord le trophée Jules Verne, c'est un tour du monde à la voile, en équipage, et sans escale.
Loïck Peyron a couru sur le plus grand trimaran de course au monde : long de 40 mètres et large de 23 m (belle bête, non ?!), avec un équipage de 13 marins (ça va, en tout ils étaient 14...).
Le "Banque Populaire V" peut atteindre des vitesses proches de 50 noeuds (affolant... nous, notre vitesse de croisière c'est plutôt de l'ordre de 5 à 6 noeuds !).
L'exploit de ce jour, c'est 29 009 milles parcouru (environ 52 220 km) autour du monde, à une vitesse moyenne de 26,5 noeuds (48 km/h).
Extrait d'une interview de Loïck Peyron à l'arrivée :
"- Quelles images resteront de ces 45 jours autour du monde ?
"Des images du départ, des images des icebergs, des albatros, des îles Kerguelen. Ah ça, c'était beau ! Des images de
jolies petites vagues, de moments d'angoisse en plein nuit, de coups de vent, de neige sur le pont.... Il y a de tout lorsqu'on fait un tour du monde. On a tout eu mais on n'a pas tout vu. On n'a
pas vu le cap Horn. C'est une petite frustration pour ceux qui ne l'ont jamais vu mais elle sera gommée rapidement parce qu'ils auront tous envie d'y retourner".
- Les hommes sont-ils fatigués ?
"Forcément car on a accumulé de la
fatigue. On fait les fiers mais on est fatigué, une fatigue due essentiellement à la vitesse d'ailleurs. Je pense que chacun, chez soi, dans les jours qui viennent, va profiter pleinement d'un
lit qui ne bouge pas"."
Philippe Eliès, TV5monde
Bravo les gars.