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Nigthshade, tome 2 – Andrea Cremer

Par Theoma

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J'avais passé un moment pas désagréable en compagnie du premier opus. Si l'écriture ne s'était pas révélée exceptionnelle, l'histoire, même si elle n'avait rein d'original, ne manquait pas de potentiel. Une bonne lecture de plage pour ados. Sans prise de tête et distrayante.

La suite, hélas, n'est pas du même acabit et met en évidence les limites d'Andrea Cremer en tant qu'auteure. Les dialogues remplissent les pages. Ce n'est plus un roman mais un scénario. Certaines phrases semblent atteindre le pire jusqu'à ce qu'on lise la suivante... « le brouillard était si épais que j'aurais pu le prendre dans mes bras ».

L'histoire est bien trop faiblarde pour s'étaler sur une trilogie. L'épidémie des suites n'est pas prête de s'arrêter. Ses dégâts non plus.

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Gallimard, 400 pages, 2011


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