L'auberge à l'enseigne du Pèlerin appartenait aux procurateurs de Saint-Marc, ainsi que d'autres auberges. Elle était située sur la piazzetta, face au palis ducal. On en ordonna la destruction en 1544, pour y mettre à la place la Libreria et l'auberge se déplaca dans la Salizzada Dei Spaderi, dite aussi Corazzeria, aujourd'hui calle Larga.A la même époque, on abattit une maison pour mettre en communication cette rue avec la Merceria de l'Horloge.On a trace qu'en 1549, l'auberge du Pèlerin n'était pas encore achevée. Cette année là, l'exploitant de cette auberge, G. Antonio chercha querelle à un groupe d'amis qui déjeunaient et porta à l'un d'eux, un certain Giorgio, agriculteur, deux coups de couteau qui entraînèrent sa mort. Environ trois ans plus tard G. Battista Bergamasco, cuisinier de l'auberge du Pèlerin blessa mortellement le marchand Lucillo.Cette auberge était célèbre pour ses délicieux plats et c'est pourquoi Goldoni, dans son "Epouse sagace" s'exprime ainsi :"C'est un plaisir d'aller en compagnieUn jour dans une osteria, un jour dans une locandaDe faire préparer le dînerDe le faire servir par le cuisinier de l'auberge du Pèlerin"Aujourd'hui, il ne reste plus mémoire de l'auberge que dans la dénomination de la rue attenante et l'enseigne d'une pâtisserie qui s'est ouverte non loin.Anecdotes historiques vénitiennes" - 1897 -Giuseppe Tassini - Merci à Claude Soret pour ses traductions.
L'auberge à l'enseigne du Pèlerin appartenait aux procurateurs de Saint-Marc, ainsi que d'autres auberges. Elle était située sur la piazzetta, face au palis ducal. On en ordonna la destruction en 1544, pour y mettre à la place la Libreria et l'auberge se déplaca dans la Salizzada Dei Spaderi, dite aussi Corazzeria, aujourd'hui calle Larga.A la même époque, on abattit une maison pour mettre en communication cette rue avec la Merceria de l'Horloge.On a trace qu'en 1549, l'auberge du Pèlerin n'était pas encore achevée. Cette année là, l'exploitant de cette auberge, G. Antonio chercha querelle à un groupe d'amis qui déjeunaient et porta à l'un d'eux, un certain Giorgio, agriculteur, deux coups de couteau qui entraînèrent sa mort. Environ trois ans plus tard G. Battista Bergamasco, cuisinier de l'auberge du Pèlerin blessa mortellement le marchand Lucillo.Cette auberge était célèbre pour ses délicieux plats et c'est pourquoi Goldoni, dans son "Epouse sagace" s'exprime ainsi :"C'est un plaisir d'aller en compagnieUn jour dans une osteria, un jour dans une locandaDe faire préparer le dînerDe le faire servir par le cuisinier de l'auberge du Pèlerin"Aujourd'hui, il ne reste plus mémoire de l'auberge que dans la dénomination de la rue attenante et l'enseigne d'une pâtisserie qui s'est ouverte non loin.Anecdotes historiques vénitiennes" - 1897 -Giuseppe Tassini - Merci à Claude Soret pour ses traductions.