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Dieu, mon fouet, mes chaînes

Publié le 04 mars 2008 par Juval @valerieCG

Dieu Si vous avez suivi le début, j’avais commencé par castrer Dieu. Pour une féministe, quoi de plus normal, me direz vous. On avait ensuite passé la journée à découper des citrouilles, Halloween oblige. Et là je me dis que Freud aurait encore une fois des choses à analyser.

Et puis Dieu m’avait ramenée chez moi. Et il était reparti alors que j’avais envie de voir le saint esprit, le souffle divin, tout ca.

Et le lendemain c’était donc Halloween, je devais le revoir et le séduire, rapport que ma première tentative (écrasage de testicules + découpage lascif de potirons) n’avait pas bien fonctionné.

J’ai donc décidé de faire comme d’habitude. D’être à la fois classe et sobre. A Halloween rien de plus facile.

Dieu
J’étais donc allée dans un sex-shop acheter une robe en vinyle noir d’infirmière SM.
Je complétais le tout par :
Des collants Je sais plus quelle marque de bourgeois avec des croisillons dessus.
Des escarpins noirs.
Un wonderbra
Un maquillage de pute.
Sobre mais sexy. Du genre “je vais te montrer que tu me plais mais point trop n’en faut“. (trop aurait sans doute été de ramper à ces pieds en hurlant “prends moi”, je suppose).

Ce que je n’avais pas anticipé c’est que les robes de sex-shop sont courtes. Voire très courtes. Et que le vinyle se plie en accordéon. Donc en clair si je m’asseyais, j’étais en culotte avec des plis de vinyle sous les bras. Un bonhomme Michelin noir en quelque sorte.

A la soirée, j’étais chargée – parce que je suis une modasse douée – de maquiller les garçons. Et Dieu avait décidé d’incarner le type d’Orange Mécanique. Oui le violeur là.

Et là il paraît que je lui ai collé mes seins sous le nez pendant 20 minutes. Personnellement, je n’ai pas un tel souvenir. Moi j’ai maquillé. Et quand je maquille je m’approche. Wonderbra ou pas.

Dieu

Et vas y que je minaude, que je pouffe, que je balance mon féminisme aux orties. Marche pas.

A 5 h du mat’ de stress, j’avais une sorte d’ulcère et j’ai du aller m’allonger. Des vrais amis ont propulsé Dieu dans la chambre des fois que je m’évanouisse.

Moi j’étais lascivement allongée sur le lit. Vous voyez la belle au bois dormant habillée en gothique ? Bah c’était moi. Et j’allais pas attendre 100 ans.

Et vas y que je tapote le lit, que je souligne qu’il y a deux places, que s’il est fatigué… Marche pas.

Dieu
Vers 7 h du matin. Ce gros connard commençait à légèrement m’énerver. A part me foutre à poil et lui faire un lap dance, je ne voyais plus trop quoi tenter. C’est là qu’il a proposé qu’on aille boire un café.

Et que j’ai taxé un jean, un vieux pull. J’avais le smoky eyes au milieu des joues, le gloss qui bavait sur le menton.
Et là Dieu a cédé.


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