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Les revoilà,les moments d’attente et d’euphorie, à rêver aux lieux magiques qui vous «habitent» depuis des semaines. Les revoici, les douces saveurs du voyage, où l’inconnu et l’émerveillement reprennent leur droit sur la routine des jours qui s’égrènent sans surprise. Elle est de retour, cette belle langueur orientale, où le temps s’écoule aussi lentement que le marc d’un long café turc… Nous sommes arrivés à Istanbul il y a deux jours et les sensations du voyage font comme si elles n’étaient jamais réellement parties.
L’aventure, pourtant, a failli tourner court… ou a démarrée plus tôt que prévu : un quart d’heure avant le départ, impossible de remettre la main sur ma carte bleue, sur laquelle repose tout le séjour. Panique à bord et départ vers le lieu de décollage (Nice) sans même savoir s’il pourrait avoir lieu. Deux heures de stress et une dizaines de coups de fil plus tard, un plan B voit le jour : un chèque déposé en urgence permettra d’utiliser une carte de secours… sans même savoir si elle est valable à l’International. Munie de cette belle « certitude » - comme seule le voyage peut en produire - l’avion décolle pour Istanbul…
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Il flotte sur les rives du Bosphore comme un parfum de magie, étrangement mêlé à l'atmosphère de splendeur déchue enveloppant les 3 grandes "sultanes" (Mosquées Bleue, Sainte Sophie et Soliman le Magnifique).
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Notre trio n’a d’ailleurs pas tardé à se répartir instinctivement les rôles : j’organise le voyage, Patricia garde nos valeurs (voir l’épisode «Carte Bleue » ci-dessus… !) et Amalia s’occupe à elle seule les relations avec les turcs. Combien de passants se sont arrêtés pour la prendre dans leur bras, jouer quelques minutes avec elle ? Combien de restaurateurs se sont occupés d’elle pour nous laisser dîner ? Combien gens ont sourit en la découvrant courir sur les trottoirs, faire «Merhaba» («bonjour» en turc) de la main ou pointer du doigt un minaret avec cette éternelle question enfantine : « c’est quoi? ». Les turcs adorent les enfants, ce qui ajoute à leur sens inné de l’accueil. Pas craintive, Amalia répond a tout, joue avec tout le monde et nous vaut quelque belles tranches de vies… L’énergie qu’elle déploie n’a d’égal que la mosaïque de rencontres que nous dessinons grâce à elle.
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Et le soir, après un bon repas de Kebab devant un spectacle envoûtant de Derviche Tourneur, on se laisse définitivement enrober par ce rythme, cette atmosphère, cette langueur qui vous envahit et vous fait simplement ressentir le plaisir d’être là, ici et maintenant. Résonne alors dans la nuit le chant du muezzin, tandis que je contemple, de la terrasse de l’hôtel, les eaux bleues du Bosphore, traversées par les ombres silencieuses des tankers, porteurs de mille et un rêves de destinations fabuleuses.
On peut donc, le matin, voir le monde s’écrouler en cherchant une carte bleue et le soir, voir le bleu s’écouler en rêvant d’une carte du monde.
Nous arrivons ce matin dans la merveilleuse Cappadoce, seconde étape du voyage.
(Musique : Kasik Oyun Havasi - Café Istanbul)