Il y a des jours, comme ça, où on préfèrerait ne pas savoir, ne pas entendre, ne pas comprendre. Il y a des jours, comme ça, où le soleil ne parvient pas à nous réchauffer. Il y a des jours, comme ça, où on aimerait être plus agé. Il y a des jours, comme ça, où tout fout le camp. Il y a des jours, comme ça, où les larmes ne sont plus contenu.
Elle m'avait accueilli, avec son époux, Guy, lorsque je suis arrivée à Montereau. Ils ont ouvert leurs bras, leurs coeurs à mes parents, un peu perdus. Et ces bras ouverts, ces mains tendues ne se sont jamais fermés. Longtemps après, leur amitié est restée intacte.
Elle a été une figure emblématique de Montereau pendant de très nombreuses années, oeuvrant pour le bien de tous, remuant ciel et terre avec sa gouaille légendaire. Son dévouement, son très grand coeur, mais aussi sa modestie, ont fait d'elle un personnage important.
C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai appris son décès, tôt ce matin, d'un cancer généralisé qui l'a emporté en trois mois. Je savais que cette maladie ne laissait que peu d'espoir, mais à cette vitesse-là, c'est presque insultant.
La ville de Montereau se retrouve orpheline et l'année 2012 s'annonce bien sombre. Il va falloir passer la main, tourner la page, mais la transition va être difficile, compliquée, pour l'équipe municipale et tous ceux qui ont connu et cotoyé Nicole.