Précurseur de la chimie contemporaine, Johann Rudolf Glauber est un chercheur qui sait trouver : en plus de l’acide chlorhydrique, il découvre le phénol en 1650 en distillant du goudron de houille (quelle idée…).
Les chlorophénols (obtenus par action du chlore sur les phénols) sont entre autre utilisés pour le traitement des arbres et du bois. En moisissant, ils donnent des chloroanisoles, molécules à très fort pouvoir odorant.
En plus de leur amour pour le bois, les molécules de chloroanisoles adorent le vin, dans lequel elles se développent en créant une odeur qui rappelle le rance, la poussière, le moisi, parfois le vomi…
À l’aération d’une bouteille contaminée, l’odeur s’accentue pour devenir insupportable, et le vin est alors absolument imbuvable. C’est ce que l’on appelle “le goût de bouchon”, CQFD.