Jusque vers l’an mil, lorsque l’on se disputaient un bout de terrain, de pain ou de femme (ce qui arrivait souvent…), on faisait justice soi-même, armé d’une fourche, d’une hache ou d’une épée, et souvent accompagné de bons copains. C’est l’Église, qui devant l’impuissance du pouvoir royal face à ces barbaries inutiles, décide d’instaurer la Paix de Dieu qui devient plus tard la Trêve de Dieu. Le principe est simple : toute discorde ou guerre est interdite pendant l’Avent, le Carême et Pâques. Il est aussi décrété que les femmes et les enfants ne peuvent pas porter d’armes… comme ça, c’est fait.
En décembre 1874, alors que les querelles politiques font rage autour de la constitution de la 3e république, il est décidé de suspendre les débats jusqu’au second mardi de janvier. Dès lors, l’ensemble de l’économie française tourne au ralenti entre Noël et le jour de l’an. Les seuls qui bossent, ce sont les confiseurs, dont les boutiques ne désemplissent pas à cette même période, jusqu’à ce que les bonbons ne se retrouvent dans les supermarchés… mais ceci est une autre histoire.