Depuis ses tout débuts, l’humanité cultive une fascination pour les prédictions de fin du monde. La prochaine en lice devrait avoir lieu cette année. Pardonnez-moi ce sourire que je ne peux retenir. C’est que je n’en suis pas à ma première prophétie… ratée!
Jusqu’ici, aucun des scénarios de malheur ne s’est concrétisé. Qu’il s’agisse de troisième guerre mondiale, de nouvelle ère glaciaire, de dévastation atomique, de pandémie planétaire, nous sommes encore là, vous et moi, à faire voguer notre galère dans la blogosphère.
Mais alors, d’où nous vient ce goût de destruction massive? À quoi doit-on cet engouement cataclysmique? Pourquoi ce besoin irrépressible d’agiter tous ces épouvantails apocalyptiques?
Voyons voir.
La réponse ne se trouve pas loin. En fait, mon petit doigt me dit qu’elle habite dans notre imachination. Allergique à la logique, notre folle coloc fait feu de tout bois pour nourrir sa flamme méli-mélodramatique.
Je la connais très bien, cette reine du pire, cette courtisane des précipices, cette comtesse de l’horreur. Elle profita, un jour, d’un moment de déprime pour lancer sa campagne d’intimidation. Mes plaintes lui servirent d’autant de munitions. Méchante terroriste!
Et quel splendide corbeau de malheur! Ses grandes ailes sombres recouvraient jalousement mes angoisses. Nous nous lovions ainsi dans ce nid de douleur, ignorant le meilleur. Oubliées du bonheur.
Avant d’écrire le mot fin sur ma ligne de vie, une chose surprenante se produisit. J’acceptai de m’abandonner à ma lourdeur intérieure. Je me laissai couler dans ce vide aux profondeurs jusque-là insondées.
C’était la fin. La fin d’un monde. La fin du monde tel que je le connaissais.
Cette plongée dans mes noirs abysses s’interrompit brusquement, lorsque l’idée me vint de larguer un certain poids. Vous savez, celui qui nous oppresse et nous empêche de respirer à fond. Du coup, allégée, je remontai à la surface. Un air ravigotant à souhait me gonfla les poumons. Je revivais.
D’où l’évidence : on ne peut créer un monde nouveau sans dire adieu à l’ancien.
Comme humains, c’est en traversant les transformations qu’on se renouvelle. Et en taisant notre moulin à sparages qu’on devient sereins. Il est naturel que la fin nous trouble, peu importe l’échelle. Même la planète tremble un peu, parfois beaucoup, quand elle s’ajuste la croûte ou relâche des tensions.
Ici, en nous, existe un lieu sans début ni fin.
Le cœur est un jardin en floraison où se succèdent à l’infini fleurs et bourgeons.
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Accueillez mes vœux les plus lumineux pour la Nouvelle Année 2012!
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