Pour les gouvernements precedents, la solution aurait ete evidente: un renflouement, avec l'argent du contribuable -une fois de plus. Ce qui est different cette fois, c'est que l'heure est aux economies -triple A et crise de l'Euro obligent.
La situation est fort simple: Seafrance tres syndiquee, souffre d'une hemorragie de cash alors meme que la concurrence se reduit sur le traffic transmanches: depuis notamment l'arret d'Hoverspeed, il n'y a plus que P&O et le tunnel. Tous les deux affichent des tarifs plus eleves, Seafrance etant positionne toujours plus agressivement, sans doute faute d'un marketing adapte?
Or leurs effectifs sont plus eleves que P&O, ce qui lamine les marges. Il n'y a qu'a aller au bar, pour voir les restaurants vides (positionement plus haut de gamme que les betailleres P&O au devant du navire) mais avec toujours trois employes.
Faut-il que l'etat reste implique dans un operateur de car ferries? Est-ce une mission d'interet national ou strategique?
Peut etre, mais a quel prix?
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