My name is Michael Westen… Ce refrain de début d’épisode, on l’entend depuis 2007. Espion « grillé » dans son milieu, Michael se retrouve renvoyé à la case départ (chez maman, à Miami), obligé de vivre entre petits boulots (par acquis de conscience ou pour payer son loyer) et la recherche de ceux qui l’ont mis au placard.
Et c’est ça, Burn Notice. L’idée qu’un espion, ne pouvant plus travailler, se retrouve être le futur enjeu d’ennemis mystérieux, capable d’anéantir sa carrière pour mieux l’utiliser. On en était resté là, et avec tout son capital sympathie (Miami, du fun, Bruce Campbell) le show essayait d’avancer. On découvrait qu’un semblant d’organisation secrète, infiltrée dans chaque agence du pays, s’amusait à réutiliser des espions qu’elle avait mis au ban de leur domaine. Pas idiot, acculer chacun d’eux jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus refuser une bonne mission, même sale. Pas pour Michael Westen, qui démantelait tout ça, et retrouvait les grâces de la CIA. Oui mais.. Mais il ne peut en rester qu’un, et Westen se retrouvait en 5e année face au big boss, un ancien psychanaliste de la CIA un peu farfelu, qui avait son poste privilégié pour récupérer des informations, et diriger un nouveau réseau d’influence construit par ses mains, celui-là même qui a « brûlé » Michael. Un nouveau jeu de chat et de souris débutait, surtout que cet espiègle taré joue la carte romantique, en détenant le sort de Fiona entre ses mains, soit la petite amie (finalement) de notre Michael…
Et la cinquième saison joue sur ça. Comment Michael, officiellement redevenu un des bras vaillants de la CIA, doit cette fois caché qu’il est soumis au chantage de son ennemi le plus retors, qui a lui créé tous ses soucis initialement? Pas évident… Et on s’en moque un peu. Il faut avouer qu’on ne regarde pas Burn Notice pour la vraisemblance de ces histoires, devenues au fil du temps un peu répétitives, mais pour le bon côté des choses ; l’humour, l’action et un certain dépaysement (la série se permet même quelques excursions en dehors de Miami, ouf!), sans compter le défilé de guests désormais habituel. Ce genre de fil sans prise de tête qui vous permet de passer un bon moment, et dont les personnages sont plutôt charismatiques. On se répète, mais la 5e année ne permet pas de voir plus que cela, si ce n’est le grand duel entre Michael et son nemesis (donc). Evidemment, tout cela aboutit à un cliffangher assez évident, et puisqu’elle a été renouvellée pour une saison 6, on sera présent pour la suite.