La notoriété de Shangri-La est finalement très récente, issue d’un joli coup marketing orchestré par les autorités chinoises…
En 1933, James Hilton décrit dans ‘Horizon Perdu’ un endroit utopique dirigé par un saint homme de 163 ans. L’auteur évoque des lieux imaginaires tout en donnant parfois des références réelles: à plusieurs mois de Pékin, le commerce avec les Tibétains…
Il n’en faut pas plus pour qu’en 1997, les autorités chinoises déclarent – sans plaisanter – que Shangri-La avait été identifié formellement: il s’agissait de Zhongdian, dans le Yunnan (ancien nom de Shangri-La, beaucoup moins vendeur!
Une théorie plus terre à terre avance que l’auteur se serait inspiré d’un article décrivant le Yunnan et paru dans le National Geographic à l’époque…
En tout cas, le résultat est là aujourd’hui: une quinzaine d’années plus tard, Zhongdian-Shangri-La est tout à fait entrée sur la carte touristique chinoise:
Les magasins sont nombreux et bien achalandés en articles colorés et chauds! Le Yak est dérivé sous toutes ses formes: on peut même acheter des pinceaux faits avec des poils de l’animal!
A cette époque de l’année, la saison touristique se termine et la ville retrouve un peu de son calme d’antan.
Le cœur de Shangri-La a été largement rénové mais le maintien de l’utilisation du bois lui conserve son charme de village de haute montagne:
Et l’identité tibétaine est toujours largement présente, que ce soit au travers des drapeaux à prières, des stupas ou des moulins à prières…