Le président de la FIA et-directeur de Ferrari, Jean Todt, qui s'est exprimé sur différents sujets d'actualité aujourd'hui - à savoir les difficultés rencontrées par ses anciens pilotes Michael Schumacher et Felipe Massa, la pression exercée sur l'actuel directeur de Ferrari Stefano Domenicali, la demande de fourniture d'une troisième voiture par équipe, et la négociation des Accords Concorde - est également revenu sur le retour en Formule 1 de Mike Coughlan, chez Williams.
L'équipe multiple championne du monde Williams, qui a connu sa pire saison en 2011 depuis sa création, a restructuré son organigramme en vue de 2012, et a notamment embauché un ingénieur de renom : Mike Coughlan. Mais celui-ci est aussi connu pour être l’un des principaux protagonistes de l’affaire d’espionnage, le Spygate qui a impliqué Ferrari et McLaren en 2007. Coughlan n'a cependant pas encore le droit de se présenter sur les circuits du calendrier du championnat du monde de la F1, conformément à sa peine, mais il peut travailler à l'usine de Williams.
Malgré l'implication de l'ingénieur dans cette triste affaire, Todt estime que Coughlan pourra tout à fait revenir sur les pistes, puisqu'il aura respecté sa peine de bannissement de la F1 durant ces cinq années, alors que certaines personnalités du petit monde de la F1 critiquent déjà ce futur retour. Cependant, Coughlan a tous les droits de revenir, et cela ne semble pas affecter sa confiance, au grand dam de certains...
"Il a purgé sa peine, il n’y a aucun problème. Jusqu’à la fin de l’année 2012, il ne peut pas revenir en Formule 1. Ensuite, c’est à lui de décider. Je sais que certains s'en plaignent, mais je ne peux rien faire s’il veut revenir. C’est son problème, ensuite." a déclaré le président de la FIA, qui s'est montré tout aussi ouvert mais impuissant à l’égard de Flavio Briatore, qui avait monté l'affaire du Crashgate de Singapour en 2008, mais qui reste pour le moment très à l'écart de la Formule 1.