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Pourquoi j’aime mon pervers..

Publié le 05 janvier 2012 par Psyhazan

Pourquoi j’aime mon pervers..Parce qu’il nous dit ce que nous avons envie d’entendre…
Curieusement ils comprennent extrêmement bien notre famille ! Ils nous expliquent leur comportement. Nous développent la théorie du “comment veux tu qu’ils changent”.  Nous finissons par ne plus croire à un rapprochement familial.
Et il devient tout pour nous : celui qui nous écoute, celui qui nous comprend, celui qui a ce courage de rester avec nous car les autres nous rejettent, celui qui nous donne ce dont nous avons besoin, celui qui parle à notre place , celui qui aimerait bien être notre père, mère, femme et enfants, celui qui prétend nous avoir tout donné. Et un jour j’ouvre mes mains et je n’ai plus rien…
Fatigué, usé, désemparé et même ruiné…
Vient ensuite le pourquoi ?
Et bien tout simplement parce qu’il avait besoin de se faire croire que chez lui tout allait bien, alors que tout va si mal !
Parce qu’il avait besoin de se faire croire qu’il avait cette puissance.
Et s’il vous perd,  il perd ce miroir aux alouettes qu’il avait si bien organisé.
Alors pourquoi autant de surdoués tombent dans les filets du pervers?
“Il me dit que je suis belle… Qu’il n’aimera que moi…Et moi je le crois…”
Oui, on connait la chanson !
Parce que c’était si important pour un surdoué qu’on lui dise : “Je t’aime et je t’accepte comme tu es…”
Alors il y a notre pervers, lui, il dit,  il n’a peur de rien,  ni du mensonge, ni des promesses non tenues, il n’est pas dans la réflexion,  il est en état de survie que je peux écrire “Sur Vie”, sur la vie de celui qui précisément donnerait sa vie…juste pour un peu d’amour.
Et cette vie, cette envie d’être avec un autre  ” librement fusionnel ” est si cher à un surdoué que le pervers a sa route bien tracée
Alors ce pervers nous l’aimons, parce que ses maux sont des tricots-sterils sur nos blessures. Et lorsque l’on voit la solitude du surdoué nous guetter, cela nous réconforte à rester.
Mais tôt ou tard l’accompagnant du pervers, se réveille, parce qu’à force d’entendre les même mots, les mêmes discours , on commence à entendre le son d’une cloche a répétition. Et là, on aimerait bien partir. Mais souvent, on ne peut plus. Tout est ficelé autour de nous. Le pervers au-delà de tout a les pieds sur terre, il a su préserver soit un terrain protégé pour sa sortie, soit une faillite dont vous ne pourrez sortir indemne.
La suite nous la connaissons, le pervers va entrer en conflit par des mensonges, du harcèlement, puis il passe à la phase “pitié et culpabilité “, il vous promène autant qu’il peut et vous vacillez entre le trouver sincère ou avoir de la peine .
Après plusieurs tentatives vous réussissez enfin à vous en échapper…
Retour à la vie et la liberté bien méritée !
Mais trop souvent pour quitter un pervers nous avons besoin d’un allié. Et si au départ nous n’avions aucun allié, il est difficile de faire cette rencontre qui me semble indispensable pour s’échapper.
Je vous offre ce texte , je pense que vous vous reconnaîtrez. Quitter son pervers, c’est comme arrêter de fumer il faut plusieurs tentatives où chacune nous rapprochent du but….


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