En 2011, Ferrari a en effet vécu sa pire année derrière 2009 depuis que Domenicali a repris les reines de l’équipe en succédant à Todt en 2008, l’ancien homme fort de Ferrari qui avait su faire revenir le Cheval Cabré sur les devants de la grille dans les années 90' avant même de permettre une archi-domination au début des années 2000. À présent, sous la supervision du sympathique Domenicali, Ferrari n’a cependant toujours pas remporté le moindre titre mondial, la dernière couronne remontant à Kimi Räikkönen en 2007, quand Todt manageait encore Ferrari.
Selon Todt, cela ne place donc pas Stefano Domenicali dans une position confortable, la Scuderia et son grand président Luca di Montezemolo, en quête de résultats, exerçant toujours de fortes pressions sur leurs hommes. Néanmoins, Todt a tenu à nuancer ses propos : il s'agit bien du rôle du directeur de l'équipe qui est menacé en permanence, et pas forcément les qualités de celui qui occupe ce poste. Le français a ainsi déclaré : "Ce n’est pas Stefano qui est dans l’œil du cyclone, mais le poste qu’il occupe. À mon époque, j’étais constamment critiqué et je suis fier d’avoir finalement pris la décision de quitter mes fonctions après tous les risques de licenciement que j’encourais."