Je déteste le jeudi. Le jeudi, c'est la fin de la semaine, sauf que demain, ce n'est pas le week-end. Jour malheureux, toujours. En plus, c'est souvent le jeudi qu'on m'annonce une charge supplémentaire au travail pour le lendemain. Je ne vois pas pourquoi on a réservé ce soir au roi des dieux, Jupiter (jeudi : jovies, jupiter et dies, jour). Mais bon, taisons-nous, je pourrais m'attirer ses foudres.
Alors, pour me remonter le moral, je me suis mis à chanter une petite chanson de Serge Gainsbourg dont les paroles, pas assez funestes, ont été quelque peu modifiées. Si peu... Comme quoi, il devait sûrement y avoir un double sens à ses mots. Le champs lexical utilisé est souvent approprié à d'autres pratiques...
Je suis venu te dir'que je m'en vais (titre original), parole de Serge Gainsbourg :
Je suis venu te dir'que tu t'en vas
et tes larmes n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
je suis venu te dir'que tu t'en vas
tu t'souviens des jours en sang et tu pleures
tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné ton heure
des adieux à jamais
oui je suis au regret
d'te dir'que tu t'en vas
oui je t'aimais, oui, mais-
je suis venu te dir'que tu t'en vas
tes sanglots longs n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
je suis venu d'te dir'que tu t'en vas
tu t'souviens des jours peureux et tu pleures
tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné ton heure
des adieux à jamais
oui je suis au regret
d'te dir'que tu t'en vas
car tu m'en as trop fait-
je suis venu te dir'que tu t'en vas
et tes larmes n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
tu t'souviens des jours en sang et tu pleures
tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné ton heure
des adieux à jamais
oui je suis au regret
d'te dir'que tu t'en vas
oui je t'aimais, oui, mais-
je suis venu te dir'que tu t'en vas
tes sanglots longs n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
je suis venu d'te dir'que tu t'en vas
tu t'souviens des jours peureux et tu pleures
tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné ton heure
des adieux à jamais
oui je suis au regret
d'te dir'que tu t'en vas
car tu m'en as trop fait