M. Béchir Tekkari, ministre de la Justice et des droits de l'homme a souligné, dans sa réponse aux interventions des députés, la multiplication des textes législatifs et juridiques favorisant la lutte contre le phénomène de la corruption sous toutes ses formes et dans tous les domaines. Il a, dans ce contexte, indiqué que l'article 87 du code pénal tunisien condamne l'abus de pouvoir, précisant que «la corruption en Tunisie est un phénomène marginal» et réaffirmant la ferme volonté politique de lutter contre ce phénomène. (Source)
Ouf !!! Nous devons être rassuré. Un pays qui se classe à la 61ème place sur 180 lors du dernier classement de l'organisation non gouvernementale allemande, Transparency International (ici), cela doit donc être plutôt une performance. Une perte de 10 places par rapport aux résultats de l’édition 2006, ce ne doit pas être finalement la preuve d’une régression.
Favoritisme et népotisme (ici) ne sont sans doute également que des phénomènes marginaux.
Ahhh, les belles déclarations d’intention…cela n’engage que ceux qui sont prêts à y croire !