Les pipelettes se délectent à Noël. Non de foie gras (contraire à leur éthique) mais des instants de comédie humaine qu’offrent ces festivités. Tout comme le
Bolchoï jette ses danseurs dans un finale endiablé, Noël clôt l’année dans les guirlandes et en beauté, pour une apothéose d’homo festivus.
Noël est un sport de combat : homo noelus s’est équipé, depuis des semaines, pour affronter ladictature des cadeaux. Il y a sacrifié son énergie et son
portefeuille.
Noël est un sport d’estomac : après le saumon, le champagne, les coquilles saint-jacques et les huîtres, la dinde aux
marrons et la bûche, on ne pourra se refuser la truffe à la truffe faite maison ni le digestif au calva servi par le patriarche.
Noël est un sport artistique : combien de dindes seront photographiées ? Combien de pères Noël ? De bambins au milieu d’un chantier de papiers dorés ?
De sapins ? De réveillonneurs en lutte contre l’indigestion ? Le tout accompagné par les réseaux sociaux, évidemment. Belle performance.
Au fait, Noël, ça n’avait pas de rapport avec une naissance ? Comment s’appelait l’enfant, déjà ? Était-ce une fille ou
un garçon ? Les deux, voyons, selon la théorie du genre.