L'Association pour la Recherche sur le Cancer (ARC) et l'Institut National du Cancer (INCa) se sont réunis pour financer cet essai clinique d'évaluation d'une nouvelle thérapie ciblée dans le lymphome diffus à grandes cellules B, issue de la collaboration entre l'INCa et le National Cancer Institute aux Etats-Unis.
L'essai clinique doit débuter dans les prochains jours. Promu par le Centre Léon Bérard à Lyon, il permettra aux patients en France d'accéder à une molécule anticancéreuse innovante.
Son objectif, démontrer une amélioration du pronostic des patients qui ne répondent pas ou rechutent après traitement par combinaison d'une immunothérapie associée à une chimiothérapie. Car si ce traitement combiné a déjà permis une amélioration de plus de 20 % des taux de rémission des patients atteints d'un lymphome diffus à grandes cellules B, 40 % des patients ne répondent pas ou rechutent.
Cet essai clinique de phase II concernera 51 patients. Il cible, avec une nouvelle molécule, une protéine AKT, anormalement activée dans plus de la moitié de ce type de lymphomes.
La molécule, testée dans cet essai, bloque l'activité enzymatique de cette protéine kinase et pourrait donc permettre de bloquer la croissance tumorale. L'efficacité et l'innocuité de cette molécule pour les patients en rechute après deux premiers traitements est donc le critère de cette étude.
Source : Communiqué ARC (Visuel)-INCa
Accéder aux dernières actualités sur les Lymphomes
Lire aussi : LYMPHOME à grandes cellules B: Une nouvelle cible thérapeutique identifiée -