(…) "Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent habituellement à 1 % auprès des banques centrales, puissent bénéficier de taux à 0,01 %, mais que, en cas de crise, certains Etats soient obligés au contraire de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ? "Etre gouverné par l'argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé", affirmait Roosevelt. Il avait raison. Nous sommes en train de vivre une crise du capitalisme dérégulé qui peut être suicidaire pour notre civilisation. Comme l'écrivent Edgar Morin et Stéphane Hessel dans Le Chemin de l'espérance (Fayard, 2011), nos sociétés doivent choisir : la métamorphose ou la mort ?" (…)
Publié de "le Monde" Point de vue, par Michel Rocard, ancien premier ministre, et Pierre Larrouturou, économiste Lire tout l'articleOn crois rêver mais c'est la réalité, et on nous somme de l'accepter sous peine de passer de facto dans le camps des Indignados… de prendre le maquis…Les belles institutions politiques ne seraient alors que des lieux de paroles stériles, pire encore, les murailles qui protège les lieux de décision… économiques des caprices du peuple. Car enfin pas un qui embraye le pas au discours soutenu par Rocard ! et si rien n'est fait rapidement, la spirale risque de s'amorcer…
Une petite vidéo de Pierre Larrouturou pour en remettre une louche !
(Vous aurez la bonté de pardonner au Jeune journaliste du Figaro… les pauvres, eux aussi ils dégraissent !)