Pour la première fois depuis longtemps, notamment parce que le monde est en période de crise, la catégorie reine du sport automobile assiste à un renouvellement des cadres important, avec un essor du sponsoring. Alors qu’il ne reste à cet instant plus que deux baquets de titulaire à pourvoir pour 2012, un tiers de ceux qui ont piloté en 2011 est toujours sans volant, la faute au fait qu'ils n'aient pas de budget suffisant avec eux. Et les deux baquets restants se trouvant chez Williams et HRT, deux équipes en difficultés financières, on s'attend donc à ce qu'ils reviennent aux deux pilotes qui offriront le meilleur compromis entre l’apport financier et les qualités sportives.
Le patron de l'équipe championne en titre Red Bull, qui n'est cependant pas concernée par ce souci, estime malgré tout cette situation tout à fait normale, l’argent ayant toujours occupé un rôle prépondérant pour accéder à la Formule 1, même s'il est probablement encore plus crucial en ces temps de crise. "Depuis la création de notre championnat, nous avons toujours vu des pilotes payer pour obtenir un volant. Si vous passez en revue les différentes équipes du plateau, c’est toujours une question de compromis entre l’argent et le talent du pilote." a commenté Horner. "Il est vrai que c’est une situation difficile à accepter, mais elle existe depuis que la création de la F1. Rien n'a changé depuis la naissance du championnat."