J’aborde aujourd’hui la deuxième partiede l’article sur la nouvelle histoire des planètes du SYSTEME SOLAIRE ….
Historiquement , on n’a pas eu pour commencergrand-chose à se mettre sous la dent…..Et il a fallu queles télescopes spatiaux nous fassent découvrir les exo planètes géantes dans des situations parfois surprenantesprés de leur étoile centrale ( ou même tout près )pour qu’ on se mette un peu à réfléchir à ces étranges situations…...
C’estdonc d’abord à grands coups de calculs de modélisationsur des ordinateurs a grosse capacité que JACQUES LASKARa confirmé que /
-rien n’était fondamentalement stable , dans un système de type solaireà cause des effets chaotiques prévisibles du théorème de POINCARE sur l’incertitude des données initialeset sur son effet de boule de neige sur .l’orbite zéro d’une planète ;
-qu’ il existait alors des sortes de jeu de « chaises musicales » entre certaines planèteset que pas mal de choses étaientcarrément éjectables en dehors du système, quand le temps s’écoulait ! En particulierles orbites des planètes extérieures (Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune) sont chaotiques à très long terme, et en conséquence possèdent un horizon de Lyapunov étendu sur un intervalle de 2 à 230 millions d'années. Dans tous les cas cela signifie que la position d'une planète sur son orbite devient à terme impossible à prédire avec certitude !
Le résultat de tout cela est cette collection de divers systèmes possibles que la photo de son article vous a montréla dernière fois et que confirment les observations spatiales…. « OUI !MAIS TOUT CA CE N’EST ENCORE QUEVOS MATHEMATIQUESSI LOIN DE LA REALITE « dirait WLADIMIR TEREMETZ que la prédiction du calcul du coupleURANUS /NEPTUNEparLE VERRIER n’impressionne guère !
Que nous apportent les nouvelles donnes aujourd’hui ? S ‘agit-il encore de modélisations plus raffinées sur le modèle standard de l’accrétion gravitationnelle ????
OUI MAIS PAS SEULEMENT !CAR LES GEOCHIMISTES NUCLEAIRES ONT FINI PAR Y METTRE LE NEZET APPORTER QUELQUES ELEMENTS EXPERIMENTAUX QUANTITATIFS…
1°LE SCENARIO DU MODELE DE NICE
Le cœur du modèle de Nice est un ensemble d'articles publiés dans la revue scientifique généraliste Nature en 2005 par une collaboration internationale de scientifiques : Rodney Gomes (Rio de Janeiro, Brésil), Hal Levison (Boulder, Colorado), Alessandro Morbidelli (Nice, France) et Kleomenis Tsiganis (Thessaloniki, Grèce . Les quatre auteurs proposentcommed’habitudequ’ il se produitd’abord la dissipation du gaz et de la poussière du disque solaire primordial, avecagglomération ….A ce stadece sont les minéraux les plus réfractaires ( oxydes de calcium et aluminium qui se condensent les premiers ….
Puis se produit la condensation deschondres , c’est à dire des billes de silicatesqui finissent par s’agglomérer en formant des planétésimaux de plusieurs dizaines de km de diamètre
Le stade suivant est la fusion de ces objets en « embryons »de quelques milliers de km de diamètre et va jusqu’ a la formation des planètes dites telluriques :MERCURE /VENUS/TERRE/ MARS
C’est à partir de là que ça se corse ! POURQUOIles quatre planètes géantes gazeuses sont-elles si éloignées de leur étoile centrale(elles se seraient formées elles-mêmesà partir de l’accrétionde leurs propres planétésimaux riches en carbone )…En outre pourquoi cette masse faible d MARSet cette ceinture des astéroïdes ?
A partir d arguments calculs et chimiques que je vous détaillerai la prochaine fois ALLESSANDRO MORBIDELLI étudie les virements de bords du coupleJUPITER/SATURNE/ les quatre géantes gazeuses (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) étaient, à l'origine, placées sur des orbites quasi-circulaires à des distances d'environ 5.5 à 17 unité astronomique (UA), donc bien plus proches et plus compactes qu'à présent. Un disque dense et large de petits planétésimaux de roches et de glaces, représentant au total environ 35 masses terrestres, s'étendait de l'orbite de la plus lointaine géante jusqu'à quelque 35 UA. VOIR LA PHOTO QUE J’EXPLIQUERAI EN DETAIL
A SUIVRE