Son silence
C’est le moment de rentrer dans la vie, ce que je fais depuis quelques temps.Le métier de sélectionneur est quelque chose de particulier. J’ai vécu six ans extraordinaires, à la fois merveilleux et frustrant. Je me suis réinstallé dans la vie, je m’occupe des gamins le mercredi. J’ai des projets. Ce métier là fait que l’on vit forcement un peu différemment. Il fallait laisser retomber un petit peu.
La Coupe du Monde 2010
Peut-être qu’un jour, j’en parlerais. Ce sera une histoire. Mais je n’ai pas envie maintenant, ce n’est pas mon registre. Il y a eu quelque chose. Les joueurs peuvent en parler. Chacun l’a vécu à sa manière. J’ai eu ma vision mais je ne veux pas rentrer dans ces débats là.
Le PSG version qataris
Le monde footballistique ne se plaint pas. Manchester City, qui était un club moyen, est devenu un grand d’Angleterre, ça a été fait de la même manière. Petit à petit, on investit en France.On ne voit pas ça comme de l’argent. C’est se mettre à égalité avec la concurrence. Ce qui est valable en Espagne, en Italie et en Angleterre, avec les déficits et les subventions, cela nous pénalise. On n’a pas les moyens des autres. On essaie de rétablir, de manière honnête la situation avec des gens qui veulent mettre de l’argent pour se faire de la promotion. Pourquoi protester et pourquoi serions nous toujours moralisateurs ? Si on veut qu’un club français soit champion d’Europe, il faut accepter ça. Sinon, on reste entre nous, on fait notre petit championnat et tout le monde sera content. Bravo