à la Galerie Daniel Maghen © Manuel F. Picaud / Auracan.com
Ci-dessous photo de l'entrée du Village de la Bande Dessinée à Bruxelles ©DRVernissage de l'exposition Barracuda avec Jérémy, Philippe Xavier, Philippe Delaby
et Guillaume Lafon à la Galerie Napoléon © Manuel F. Picaud / Auracan.com
ci-dessous : l'entrée fermée de LA Gallery Paris © Manuel F. Picaud / Auracan.com
à la Galerie Oblique © Manuel F. Picaud / Auracan.com Des évolutions sont déjà visibles. Depuis le mois de juin dernier, certaines galeries redoublent d'efforts - jusqu'à des concerts - pour accueillir du monde et de bien les accueillir dans leurs locaux, souvent rénovés comme la Galerie 9e Art ou rafraichis comme la Galerie Daniel Maghen. La durée de vie des expositions varie d'un lieu à l'autre avec tout de même une accélération du rythme. Leur objet se diversifie aussi aux frontières de l'illustration comme la Galerie Petits Papiers qui a ouvert un local spécifique, ou l'art contemporain comme à la Galerie Jean-Marc Thévenet ou la Galerie Oblique. Malgré tout, il est tout de même rare d'avoir des vernissages noirs de monde et des expositions vendues dans la soirée.
à la Galerie des Arts Graphiques © Manuel F. Picaud / Auracan.com
Pour 2012, le marché va sans doute continuer à s'assainir. L'investissement dans l'art nécessite en effet un certain patrimoine, pas forcément extensible dans une période de turbulences boursières et plus généralement financières. Les mesures de protection du patrimoine ont sans doute été réalisées et expliquent l'essor rapide parallèlement aux chutes de marchés. Les collectionneurs ne pourront réinvestir que si les cotes des auteurs montent pour trouver de la liquidité, mais en même temps la profusion d'offre (5300 albums publiés en 2011) risque de rendre ce pari à la hausse audacieux en dehors de quelques auteurs particulièrement recherchés. Dans ce contexte, les auteurs qui font le développement de ce marché - en y mettant leurs œuvres - seraient bien inspirés de bien réfléchir à qui ils remettront leurs biens, et la manière de les mettre en valeur. Les stratégies de vente, mais aussi les modalités de financements sont très différentes selon les galeries existantes. Après les droits d'auteurs, cela pourrait être un nouveau champs d'investigation pour le SNAC, le Syndicat National des Auteurs-Compositeurs.
A relire :
Trop plein d'expositions-ventes BD à Paris (épisode 1)
Trop plein d'expositions-ventes BD à Paris (épisode 2)
Trop plein d'expositions-ventes BD à Paris (épisode 3)
Photos 2011 © Manuel F. Picaud / Auracan.com