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>> Retrouvez le communiqué du Secrétaire national aux transports, Bernard Soulages
SeaFrance : «il faut décréter la mobilisation générale pour l'emploi»
La semaine dernière Benoît Hamon s'était porté acquéreur symboliquement de 2 parts de la société Sea France. Lors du point presse, le porte-parole a tenu à revenir à nouveau sur SeaFrance.
"Seule l'opposition se mobilise pour la société... par PartiSocialiste
«Depuis qu'ils ont été reçu ici, la CFDT a pu être reçu par le Secrétaire d’État aux transports qui les a insulté en les traitant de fanatiques car les ouvriers veulent monter une SCOP »
Seule l'opposition se mobilise pour l'emploi
Le porte parole du parti socialiste en a appelé à la responsabilité de l’Élysée dans la reprise et la gestion du dossier.
« Au bout du compte au moment où l'opposition se préoccupe de l'emploi, l'Élysée se réveille enfin sur un dossier ou l'on attend qu'il intervienne pour dire comment l’État, plutôt que de laisser financer un plan social à la hauteur de 54 millions d'euros, sauvera ces 1000 emplois directs, 1000 salaires et 1000 familles et 1000 emplois indirects ? »
Benoît Hamon rappelle que « seule l'opposition se mobilise pour l'emploi, ainsi que la Région Nord pas de Calais qui s'était engagé à hauteur de 13 millions d'euros auprès de la société SeaFrance».
«J'espère que l'intervention de l'Etat ne se limitera pas à brader les actifs de SeaFrance par des ventes à des prix symboliques des bateaux qu'il leur reste, mais qu’enfin l'Etat se mobilise pour sauver ces emplois et non les détruire.»
Sea France : la vigilance reste de mise
"Sea France : la vigilance reste de mise" par Alain Rousset, Frédéric Cuvillier et Thierry Jeantet.
Dans le dossier Sea France, le gouvernement aurait enfin changé d'avis, en acceptant de soutenir un projet de reprise de type coopératif par les salariés, solution que M. Mariani avait pourtant rejeté en termes très vifs il y a moins de dix jours.
Si cette position ne fait pas l'objet de nouveaux revirements, on ne pourra que s'en réjouir, tout en déplorant une telle valse-hésitation. En effet, les volte-face à répétition ont été la marque du gouvernement dans la gestion de ce dossier, une méthode inquiétante non seulement pour les salariés de Sea France, mais aussi pour tous les salariés confrontés à la précarité sociale et qui pourraient se trouver, à l’avenir, au cœur d’un conflit d’une sensibilité comparable. En pareilles circonstances, nous rappelons que la transparence avec les organisations syndicales est une condition indispensable à la résolution de la crise.
La plus grande vigilance s'impose donc pour s'assurer que ce projet est bien conduit à son terme avec des moyens conséquents, au bénéfice du maintien de l'emploi et de la pérennité de cet outil de travail.