Le dernier jour de l’année 2011, j’ai écouté le grincement de la balançoire du P’tit Ivry d’Allain Leprest, quand il faisait craquer pour une gitane les poumons de l’accordéon de Richard Galliano, quand Artaud, à Ivry, avait presque cent ans et que le fils du Cotentin s’imaginait centenaire en 2054. Ça n’a pas de prix la paix, ni le salaire d’un père menuisier, et il arrive que l’amour mange ses mots et que la solitude rende féroce. Mais il y a l’amitié de ceux que l’on vient voir, de ceux que l’on visite et qui ne seront peut-être jamais ni Mozart ni Jésus, mais qui sauront compter les larmes sur les buvards en regardant Victor Hugo dans un fast-food près de Notre-Dame.