et 2019, notre avenir...
Pourquoi 2019 ? tout simplement parce qu'avant cette date la Grèce n'aura pas remboursée sa dette.
2011, année qui restera dans toutes les mémoires, que ce soit ici en Grèce, ou ailleurs.
Citons quelques événements qui nous auront marqué en 2011 :
des catastrophes au Japon et son triple malheur (séisme, tsunami et catastrophe nucléaire à Fukushima), en Turquie et en Nouvelle Zélande et ailleurs ;
crise en Grèce et crise de la dette européenne ;
des révoltes avec le printemps arabe ;
des révoltes sociales et le mouvement des indignés ;
la chute de dictateurs ;
la tuerie en Norvège ;
la chute de dictateurs et d'hommes politiques ...
Personnellement, 2011 aura été une année, comme les années 1995-1996 ou 1999 (séisme à Athènes), que j'aimerais bien rayer de ma mémoire.
2012 : Pouvons-nous espérer quelque chose de bon alors que tout part en débandade ? Cette année, nous le savons bien, même si en silence nous prions et espérons le contraire, sera l'année dédiée aux dizaines de milliers de licenciés, aux retraités qui se sont retrouvés du jour au lendemain sans ressources, ou si peu, aux sans-logis et aux jeunes sans avenir.
2012 - 2019 : Déjà beaucoup font le projet de s'immigrer comme jadis leurs grands-parents car le travail ne leur fait pas peur quoiqu'en disent certains.
D'autres, se projettent vers le retour à la terre de leurs ancêtres afin de se réorienter vers le métier d'agriculteur et d'éleveurs. Ils tournent la tête à la ville au contraire de leurs parents qui pensaient que seule la vie à la ville était socialement parlant une vraie réussite.
Que feront ces jeunes diplômés à la sortie des universités ? rejoindront-ils la génération aux salaires de moins de 600 euros ou s'expatrieront-ils ?
Jusqu'en 2019, pas grand chose à espérer, nous tournerons au ralenti, impuissants devant les résultats d'une politique mondiale incompétente.
Il nous faudra reconstruire cette confiance en ne comptant que
sur soi-même car ici bas, n'attendons rien de l'Etat qui n'a rien d'un
état providence à côté des autres pays européens qui ne sont d'ailleurs pas en meilleur état.
Paris-Athènes souhaite (malgré tout) une Bonne Année à tous ses lecteurs. Santé, bonheur, amour et gaité et voeux de réussite personnelle et professionnelle.