Taverna degli Amici.
16, rue du Bac, 75007 Paris.
Tél. : 01 42 60 37 74.
Quatre ans déjà que la Taverna degli Amici, un restaurant italien a remplacé la pizzéria de la rue du Bac. Je vais de temps en temps à cette adresse que j’aime assez (si je devais remettre à jour ma critique pour CityVox qui date d’il y a quelques années, je relèverais légèrement ma recommandation à près de 4 étoiles sur 5). Le problème, c’est que c’est tellement près de chez moi que j’ai des scrupules à y faire venir des gens. Du coup, j’y vais le plus souvent à la dernière minute, sans réserver. Si l’on arrive pas trop tard, on trouve toujours un peu de place. Mr. Lung en a parlé il y a quelques mois. ItalieàParis en parle ici (catégorie nous “aimons”). Tous deux nous apprennent que c’est le “jumeau” d’une adresse milanaise. À part les antipasti légèrement décevants et les prix, en accord avec les tarifs du quartier, il a plutôt apprécié l’adresse. Certes, la déco, rustique à souhait (du bois clair, des bancs), n’est pas du goût de tous.
La dernière fois que je suis allé à la Taverna degli Amici, c’était début 2007, avec JB, après une réunion start-up. J’en avais gardé un bon souvenir, mais nous avions été raisonnables : un verre de vin chacun.
Cette fois ci, alors que je m’apprêtais à passer un début de soirée tranquille, à mettre à jour mon blog, quand, un peu après 20h15, appel de Julien sur mon cellulaire. Hum, ça sent la confusion de dates. La soirée Aventuriers du Rail, c’était pour le jeudi d’après! Bon, il est en bas de chez moi, pas prévu au programme, pas grand chose dans mon frigo à part cornichons et fromages. Je propose d’aller acheter rapidement quelques trucs à côté, mais finalement nous décidons d’aller manger à côté. Où aller le soir de la Saint Valentin, avec un ami, à la dernière minute? Mais à la Taverna Degli Amici voyons! Pas de photo, mon appareil charge.
Nous trouvons une place, malgré le nombre non négligeable de tables réservées. Ce restaurant a pas mal d’habitués, qui ont droit au serrage de main ou à la bise. Pas mal de couples “seuls”, mais aussi un vieux couple, leur fille ou leur fils et le petit ami/la petite amie, un jeune étranger qui finit de diner à ma gauche, un monsieur d’un certain âge qui dinera à ma droite. J’ai l’impression qu’ils ne font plus de viandes d’Argentine, ou en tout cas le grill ne fonctionnait pas ce soir là.
Le vin que nous voulions n’étant plus disponible, nous nous rabattons, sur les conseils de Stefano, sur un Rossio de Montepluciano (23€, 14,5°, wow, tanique qui tape). Julien prendra des trenette al pesto ligure (15€), pour moi ce sera linguine à la sauce tomate et saucisson piquant (13€). Bizarrement, nous avons du mal à trouver la différence entre la forme de mes pâtes et celles de Julien, elles sont très proches. Niveau goût, ma sauce tomate (au saucisson piquant, parce que je n’ai pas trouvé de morceau de saucisson avec mes pâtes) était très relevée, bonne, mais un peu trop forte pour moi, je ne sentais que ça. À côté, les pâtes au pesto de Julien étaient un modèle de fraicheur et de légèreté! bon parmesan rapé.
Les bonnes pâtes englouties jusqu’à la dernière (sans utiliser de couteau, et sans s’en foutre plein la chemise), nous avons encore une petite faim. Tiramisu maison (8€) pas mal pour Julien, panna cotta au coulis de fruits rouges (8€, aussi) pour moi : un peu déçu, coulis trop sucré, ainsi que la crème. Julien terminera avec un café et m’invitera (merci). Franchement, ce petit diner en tête à tête imprévu avec un ami qui tombe à pic était bien agréable. Cette Taverna, il faudrait que j’y aille plus souvent, elle mérite mieux que la dernière minute!
Un petit XO rue de Beaune pour digérer avant de prendre le métro. J’aime bien la Saint Valentin, finalement, qui est un soir comme les autres. L’an dernier, c’était en famille (remarquez d’ailleurs que pas mal de clips ont hélas été supprimés), il y a deux ans, je ne sais plus trop, mais c’était moins bien que ces deux dernières années (la preuve, je ne m’en souviens plus).