En 2011, que ce soit à Montréal, Toronto ou New York… j’ai pu observer partout dans mes déplacements la popularité du iPad. Définitivement la communauté des affaires a adopté la tablette. A ce sujet, un récent sondage du groupe de recherche NPD, confirme que 73% des petites et moyennes sociétés américaines entendent acheter des iPads à leurs employés en 2012. Voilà un marché formidable et TRÈS lucratif qui s’ouvre maintenant aux développeurs et fabricants d’accessoires.
Des restaurants, musées, universités, hôtels, concessionnaires, grands magasins… offrent désormais leurs menus, cahiers d’études, recherches, traductions simultanées, dépliants, présentations, vidéos et catalogues sur ce support. Voici un exemple de nouveaux débouchés pour une entreprise existante qui oeuvre dans le mobilier. La compagnie de meubles de bureaux et scolaires Bretford a réagi rapidement et a conçu des éléments adaptés aux tablettes iPad. Ainsi, le chariot mobile Powersynch permet de transporter, ranger, synchroniser et de recharger 30 iPads à la fois.
Compatibilité totale
En ce début d’année 2012, des dizaines d’applications comme les tableurs,
éditeurs de textes ou programmes de présentation sont pleinement compatibles avec l’environnement Windows et les logiciels de la suite Office( Excel, Word, Powerpoint). Si votre société n’utilise pas les produits Mac, ce n’est pas un obstacle. Apple rappelle sur sa page vouée aux entreprises que… «l’iPad accède directement aux serveurs de courriel d’entreprise comme Exchange de Microsoft et Lotus Domino par le biais d’Exchange ActiveSync, ce qui permet aux utilisateurs d’accéder en mode Push à leurs courriels, calendriers et contacts. Les services informatiques peuvent imposer des mots de passe complexes et effacer à distance les données d’un iPad perdu ou volé, instantanément. Et l’authentification par certificat signifie que seuls les utilisateurs approuvés peuvent accéder à Exchange, tandis que la communication SSL chiffrée depuis et vers le serveur assure la sécurité de vos données.»Microsoft veut profiter de la manne
Microsoft a aussi flairé la bonne affaire. Pour preuve, ils ont édité près d’une soixantaine d’applications destinées au iPhone ou iPad dont la très populaire OneNote et sa dernière acquisition: Skype n’est pas en reste. Et c’est sans surprise que nous apprenions en novembre 2011 que la suite Office pour iPad pourrait voir le jour vers le milieu de 2012.
Les grandes financières oeuvrent depuis plus d’une décennie dans l’environnement Microsoft. Mais depuis quelques mois, le personnel de gros joueurs comme Fidelity investments visite les conseillers et planificateurs financiers avec leur iPad sous bras. En plus d’avoir un cartable infini d’arguments de vente et de stats au bout des doigts, ils réalisent de belles économies de papier. Manuvie et Placements CI suivent aussi la parade et ont même déjà lancé leur App personnalisé.
Apps @ l’ouvrage
Sur les 500 000 apps maintenant disponibles, les professionnels de la finance et les gens d’affaires peuvent compter sur 8000 outils iPad destinés à l’entreprise, 3500 pour la productivité et 2500 propres à la finance et l’économie. On en trouve des dizaines carrément époustouflantes dont la WebEx de Cisco destinées aux conférences Web. Pour sauver un temps précieux, dans l’App Store cliquez sur l’onglet «@Work». Vous y découvrirez les applications les plus susceptibles de plaire aux entrepreneurs. Les thèmes «vente, finance, production, créativité, processus d’affaires, Marketing, TI Mobiles, analyse, tâches, travail d’équipe et à distance» recensent toutes les apps utiles pour brasser des affaires.