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Voici l'image traditionnelle de la roue du samsara dans l'iconographie tibétaine. L'expèrience que j'ai vécu ces derniers mois est parfaitement décrite dans cette illustration. Je la partage avec vous.
J'ai eu l'immense bonheur de connaître le monde des Dieux. Qu'appelle-t-on ainsi ?
"En Bouddhisme les dieux, ou devas, sont aussi des êtres dotés de conditions de vie extrêmement favorables (longévité, puissance, jouissances, etc.) mais ils les ont acquises par leur mérites antérieurs. Toutefois s'ils épuisent leur karma personnel, ils se retrouvent dans la même situation que tous les êtres des six domaines d'existence et doivent encore renaître selon leurs mérites. Leur condition est à double tranchant puisque: 1) leurs facultés peuvent renforcer le sens de leur valeur personnelle et 2) la facilité de leur vie leur fait négliger des enjeux supérieurs. Orgueil et inconscience, ce sont là deux obstacles à la recherche de l'Éveil bouddhiste et à la génération de l'esprit d'Éveil (Bodhicitta)." (souce : wikipédia)
Une vie idyllique, où tout viens à point, où les difficultés s'effacent comme la mer Rouge devant Moïse. Une vie si bienheureuse qu'elle est devenue égo-centrée, sans aucune compassion :"Pourquoi les êtres se complaisent dans la souffrance alors que la vie est si douce ?"
Mais la plus jolie plante, sans attention, dépérit et meurt. De la même façon, les circonstances favorables s'érodent, et alors qu'on ne s'y attends pas, le beau chateau s'éffondre et on se retrouve à pleurer devant un champ de ruines.