à propos de "plus léger que l'air"

Par Larouge

 
Quand l'aigreur d'une vieille dame devient perverse...
Déroutante lecture, déroutante plongée dans un monde déconcertant d'aigreur(s), de cruauté et de sadisme mêlés...
mais incroyable avidité d'en découvrir plus et plus encore au fil des mots, des pages et de courts chapîtres, savamment dosés de...suspense "psycho-cauchemardesque"!
Car, en fait, sur la base d'une intrigue qui pourrait être très banale, l'auteur nous conduit, doucement, subtilement, dans "l'univers" fermé de la solitude extrême de cette vieille dame méchamment "déjantée", cruelle et sadique.
Ce roman, découvert grâce à une critique du Monde et qui a obtenu, en Argentine, le prix Clarin en 2009, mérite quelques lecteurs car, même si cette évocation du "sadisme déjanté" de Mémé pourrait quelque peu rebuter, vous découvrirez ainsi qu'il m'est arrivé que les vieilles sont, parfois -souvent?...-inquiétantes, troublantes quand elles vous annoncent, au final, que:
"Le désir de n'importe quelle femme est plus léger que l'air"...
Plongez!Plongez dans le cauchemar: vous aurez hâte d'en connaître la fin!
Si vous aimez la découverte, n'hésitez pas!Je n'ai aucun regret d'avoir...savouré l'histoire de "Mémé l'allumée"!
(en aparté: seule une locution récurrente- faute de traduction?Originelle?- m'a beaucoup dérangée dans ma lecture de ce livre mais je tenais à le préciser)
par Laventuriere
source: http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/29197