Nouvelle année oblige, c’est l’heure de prendre des bonnes résolutions. « J’arrête de fumer », « je fais plus de sport », « je mets de l’argent de côté »… ça, c’est pour le côté perso. Et au travail ? « Je m’organise mieux », « j’arrête la procrastination », « je me fixe de nouveaux objectifs »… Chaque année, c’est pareil et franchement, les listes ne font guère dans l’originalité. Pourtant, tous les journaux le disent ce matin : 93 % des Français sont adeptes des bonnes résolutions en 2012.
Sauf qu’il faut être honnête, la majorité de ces bonnes intentions ne dépassent pas le stade conceptuel. Pas la peine pour autant de culpabiliser : ce phénomène est largement partagé. D’après Richard Wiseman, professeur en psychologie de l’Université de Londres, qui a mené une étude auprès de 700 personnes en 2008, seuls 22% des sondés ont atteint leurs objectifs établis en début d’année. Le calcul est simple : 78% d’échec. Et sur les 22% de persévérants, la plupart se sont fixé des engagements « pas trop difficiles à tenir ».
Heureusement, les nouvelles technologies sont là pour venir à notre secours. D’un côté, un générateur de bonnes résolutions. Avec au choix et au hasard d’un clic : Cette année, je vais… faire un vœu, essayer un nouveau café, trouver mon homonyme sur Facebook… ou encore : être moi.
Pour les plus sérieux qui veulent vraiment s’y tenir, une appli mobile propose des résolutions (du genre aller faire un footing de 30 minutes chaque jour) avec un agenda de suivi.
Et si franchement, vous n’êtes pas de ceux qui aiment jouer les moutons de Panurge et que vous êtes plutôt un adepte enthousiaste de Pyrrhon (un sceptique quoi !), il existe une application (un peu dépassée il est vrai puisqu’elle date de 2010) d’anti résolutions qui vous aide à choisir des objectifs inatteignables ou totalement futiles. Avec au menu : devenir un moine trappiste, faire plus de grasses matinées ou encore larguer votre petit ami…
Et vous, quelles sont vos anti résolutions pour 2012 ?
Sources : France TV info, The Huffington Post