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Esprit des Raincoats est-tu là ? Si tu es là, frappe trois fois ?! Toc, toc, toc ! Bon il me semblait bien que l’esprit des Raincoats rodait dans ce bidule post machin truc. Les Raincoats avec derrière elles, le bassiste en chef déplanté de chez Public Image Limited, je veux bien évidemment parler de l’isthme menaçant Jah Woble (je parle pour les « spécialistes »). Bon je me demande si tout cela nous donne finalement quelque chose de confusément intéressant. Des chansons certainement pas, un vrai disque, peut-être à la rigueur. Des chansons ? non, car il est plutôt question ici de long mantra bricolés avec du dub au rabais qui monte sur la litanie. Un vrai disque ? Peut-être parce qu’il est constitué de tout ce que je viens d’énumérer plus haut et que ce tout à la longue forme quelque chose de quasiment homogène et de paradoxalement cohérent (ça se tient en bancal). En somme et pour le reste, c’est plus ou moins la recette des Raincoats (on y revient) qui est réutilisée, des « textures mousseuses » ce côté bricolo ethnographique avec des petites filles blanches dépeignées qui chantent par-dessus. La différence, c’est que les Raincoats étaient là les premières, qu’elles inventaient sans le vouloir, que l’accidentel était de leur côté et que par miracle il y avait presque de vraies chansons chez elles. Les Peaking Lights non pas de vraies chansons, elles ont un faux Jah Wobble et des « textures mousseuses » à la place, c’est déjà ça, c'est déjà pas mal. Voilà pour la musique.