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43 - comment survivre en enfer !

Publié le 02 janvier 2012 par Jeanjacques


L’ARTICLE

Deux noyaux d'anciennes planètes géantes ayant perdu leur enveloppe gazeuse, tournant autour du résidu d'un cœur de géante rouge : c'est un système planétaire en ruines que vient de découvrir une équipe internationale menée par un chercheur CNRS de l'Institut de recherche en astrophysique et planétologie (CNRS/Université Toulouse 3 Paul Sabatier). Ces deux exoplanètes sont les plus petites, les plus chaudes et les plus proches de leur étoile jamais découvertes à ce jour. Voilà qui pourrait apporter un éclairage nouveau sur la destinée des systèmes planétaires. Ce résultat est publié dans la revue Nature du 22 décembre 2011.
Deux planètes aux dimensions comparables à la Terre ont été détectées autour d'une vieille étoile venant de franchir le stade de géante rouge. Cette découverte, publiée dans la revue Nature, ce 22 décembre 2011, pourrait apporter un éclairage nouveau sur la destinée des systèmes stellaires et planétaires. Ces deux planètes, KOI 55.01 et KOI 55.02, occupent des orbites très proches de leur étoile hôte. Pour avoir migré à de si petites distances, elles ont probablement plongé profondément dans l'enveloppe de l'ancienne étoile géante, mais ont néanmoins survécu. Leur hôte, KIC 05807616, est le résidu d'un coeur de géante rouge mis à nu par la disparition presque totale de son enveloppe et ces planètes ont dû contribuer à la perte de masse accrue nécessaire à la formation de ce type d'étoile. Les systèmes planétaires pourraient ainsi influencer l'évolution de leurs étoiles hôtes. Les deux corps de dimension terrestre observés seraient, par conséquent, les noyaux denses d'anciennes planètes géantes dont l'enveloppe gazeuse se serait évaporée pendant la phase d'immersion. On les appelle des planètes Chthoniennes.
Ces planètes étant distantes de seulement 0.0060 et 0.0076 UA de leur étoile très chaude (27 700 K en surface) au rayonnement intense, il y règne certainement des conditions effroyables, notamment dans l'hémisphère face à l'étoile où les températures peuvent atteindre les 8 000 à 9 000 K. De telles conditions, jamais rencontrées à ce jour parmi les planètes extra solaires répertoriées, lèvent nombre de questions sur la nature des corps susceptibles de survivre à un tel enfer, si proches de leur étoile hôte.
Ces corps pourraient être les restes d'anciennes planètes géantes gazeuses autrefois semblables à des Jupiters chauds orbitant près de leur étoile à une époque lointaine où celle-ci brûlait encore de l'hydrogène dans son noyau. L'enveloppe de ces planètes géantes se serait totalement dissipée au cours de leur immersion dans l'étoile devenue géante rouge. Seuls leurs noyaux denses, principalement constitués de fer et d'autres éléments lourds, auraient survécu à cet épisode extrême.
KIC 05807616, une étoile sdB compacte et chaude, est tout ce qu'il reste de l'ancienne géante rouge : un coeur d'hélium en fusion surmonté d'une mince couche d'hydrogène. Pour former ce type d'étoiles, la géante rouge doit pouvoir éjecter la quasi-totalité de son enveloppe par un mécanisme amplifiant la perte de masse. Les deux planètes découvertes autour de cette étoile pourraient avoir déclenché ce processus.

COMMENTAIRES

Comme nous l’avons écrit ici mainte et mainte fois, il est évident que l’astrophysique standard est prisonnière de son cadre théorique archaïque lui interdisant l’interprétation adéquate des phénomènes qu’elle observe. Ainsi,  l’étoile « KIC 05807616, est une étoile sdB compacte et chaude, est tout ce qu'il reste de l'ancienne géante rouge » Comme ancienne étoile géante rouge, elle aurait dû enfler son enveloppe et absorber les deux planètes géantes qui se trouvent à proximité. Par ailleurs, ces deux planètes gazeuses auraient dû également se constituer par agglomération de planétésimaux provenant de l’étoile centrale. Or tel n’est pas le cas puisque l’extrême proximité de ces planètes interdirait leur constitution selon le mode de l’astrophysique standard. Pour expliquer ces deux anomalies, les astrophysiciens sont contraints à toutes sortes de contorsions explicatives. Qu’en est-il réellement selon les analyses de la nouvelle théorie ?

1) Un astre très chaud du type cité dans l’article est un astre jeune n’ayant pas encore  atteint le stade de la production d’hydrogène et n’a pas en conséquence de couronne gazeuse.
2) Le stade de géante rouge est une  pure invention de la physique contemporaine : c’est une étoile ayant atteint sa masse maximale et qui est condamnée à se refroidir en se contractant sans pour autant perdre sa couronne gazeuse et laisser son coeur à nu.
3) Les planètes sont nées dans le même temps et que leur astre central et à proximité, à partir d’une onde de choc unique dans la substance de l’espace.
Ces trois point expliquent à eux seuls la co-présence étoile chaude/planèteS bien plus clairement que nous le propose l’article précité.


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