Le nouveau gouvernement libyen ne révisera pas les contrats pétroliers et gaziers signés entre le groupe énergétique italien ENI et le régime du colonel Kadhafi. D’autres contrats mineurs seront, eux, à nouveau discutés.
Le Premier ministre Abdel Rahim al-Kib avait semé le doute, en annonçant cette semaine une révision des contrats passés entre ENI et le régime Kadhafi, sans préciser si le gaz et le pétrole seraient touchés.
Le bureau du premier ministre a donc rassuré l’entreprise italienne, les contrats qui doivent être revus concernent des projets de développement durable. Les accords pétroliers et gaziers ne seront pas concernés.
« Nous n’avons pas le détail, mais cela peut-être par exemple la construction d’infrastructures, d’un hôpital ou d’un gymnase pour la communauté locale » a expliqué Filippo Cotalini, porte-parole d’ENI.
ENI est le premier producteur étranger en Libye. L’entreprise a repris sa production de pétrole en Libye le 26 septembre et a indiqué début décembre être revenu à 70% de son niveau d’avant-guerre, estimé à 280.000 barils par jour.