Son mandat qui a commencé avec le mythe des heures supplémentaires s'achève avec la mise en avant du chômage partiel comme
remède à la crise , et ainsi nous sommes passés du travailler plus pour gagner plus au travailler moins pour gagner moins.
L'exemple de la sidérurgie lorraine est patent : cette fois plus de promesses - la blessure de Gandrange est encore vive -
mais Nicolas Sarkozy a été obligé d'emboiter le pas à François Hollande pour proclamer son attachement au projet de captation et stockage de CO2.
Cela prouve la pertinence de la démarche de François Hollande il y a plus d'un mois lorsqu'il est allé en parler directement
avec José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, qui décidera de ce projet européen, ce que le Président-candidat n'a jamais fait directement.
Nicolas Sarkozy a aussi rendu hommage aux fonctionnaires alors que depuis 4 ans il n'eut de cesse de sabrer drastiquement
dans les effectifs des hôpitaux
, de l'éducation nationale et de la police et gendarmerie, mettant en péril le service public.
D'ailleurs, la seule annonce qu'il ait faite aujourd'hui concerne le service minimum dans les transports aériens, mais
faut-il rappeler que les entreprises qui assurent les contrôles aéroportuaires ont été privatisées et que c'est la source des problèmes sociaux rencontrés par les salariés?
Le temps presse pour les salariés au chômage et 2012 doit marquer un réel changement de politique pour l'emploi, l'industrie
et les services publics. Seul François Hollande est à même de porter cette nouvelle politique dont la France a besoin.