Magazine Culture
lundi 02 janvier 2012
Comment rendre la richesse d’un livre, de son vocabulaire, de ses phrases, ses jeux de mots, il faut être un grand cinéaste et s’appeler Jean Cocteau (je pense à son « Orphée), en bref, il faut être poète pour rendre toute la poésie d’une œuvre aussi riche que « L’écume des jours ». Ce n’est pas le cas de Charles Belmont (que je ne connaissais pas et dont la filmographie est plutôt limitée) et mise à part la partie de tennis à la grenade (qui ne m’avait pas marquée dans le roman), il n’y a pas grand-chose de bien passionnant dans ce film, je me suis ennuyé, me suis presque endormi.
De plus, il manque tout un pan du roman : la maison qui rétrécit au fur et à mesure de la maladie de Chloé, l’assassinat de Jean-Sol Partre, l’enterrement.. mais bon, je n’en suis même plus sûr, à la fin je n’ai plus beaucoup regardé l’écran, ce n’étaient que des traces de couleurs (très moches par ailleurs) sur un pan de mur.