La Formule 1 comptait encore 11 courses en Europe au début des années 2000 pour un calendrier de 17 Grands Prix, soit 65% des épreuves, mais en 2012 le calendrier ne compotera plus que huit courses européennes sur un record de 20 Grands Prix, soit 40% des courses du championnat, le plus petit pourcentage depuis la création de la discipline. Et ce pourcentage devrait encore diminuer avec les arrivées des Grands Prix du New Jersey et de la Russie en 2013 et 2014...
Au fil des années en effet, la catégorie reine du sport automobile délaisse de plus en plus son continent d’origine pour se tourner vers les pays émergents et les États du Moyen Orient, offrant un prix de plateau pour le moins attractif, mais avec des circuits pas toujours intéressants et un public qui n'a pas la culture de la compétition automobile.
Face à la disparition progressive des Grands Prix européens, di Montezemolo a donc tenu à rappeler à Bernie Ecclestone l’importance de l’Europe pour la catégorie reine : "Maintenir l’importance de l’Europe en Formule 1 est très important. C’est bien de voir la F1 en Inde, en Russie, en Corée-du-Sud et dans le Moyen Orient, et bien sûr aux États-Unis, mais nous ne devons pas perdre nos racines, et celles-ci sont en Europe - en particulier quand vous voyez que certains des nouveaux circuits sont loin d'être à la hauteur de celui de Spa en Belgique, par exemple. Nous devons veiller à ne pas dévaloriser l’image de la Formule 1, car nos premiers supporters sont les européens." a affirmé di Montezemolo, qui s'est tout de même dit heureux de retrouver les États-Unis au calendrier, avec Austin qui arrive en 2012 et New York en 2013 : "Je suis très heureux à l’idée de retourner enfin aux États-Unis. Ces dernières saisons, c’était étrange que la F1 aille dans de nombreux pays mais pas dans celui disposant du plus important marché automobile au monde..."