Mardi passé, Raphaelle est venu me rejoindre sur St-Denis après une séance d’étude à la bibliothèque nationale pour aller prendre une bouchée chez Subways, là où elle avait plein de sexual tension avec le gars qui faisait nos sous-marins. Nous nous sommes aventurés ensuite au Quartier Latin en plein après-midi pour aller voir le film Charlie Bartlett. Dans la file d’attente, nous avons commencé à rire du film La Rivière aux Castors haut et fort avant que je me rend compte que la madame snob en avant de nous était en train d’acheter un billet pour ce film. Ooops.
Charlie Bartlett raconte l’histoire d’un riche jeune rebelle (Anton Yelchin) qui est renvoyé de son collège privé après avoir distribuer illégalement des fausses cartes d’identité aux étudiants et puisqu’il est barré de toutes les écoles privées de la région, il se voit obligé de s’inscrire à l’école public, là où il vivra un calvaire et un choc émotionnel plutôt intense étant donné le gros changement. Dans le but d’acquérir une plus grande popularité au sein de ses camarades de classe, il devient le “psychiatre” de l’école en rencontrer ceux-ci dans les cabines de toilettes pour ensuite tirer profits de la vente de médicaments. Il s’éprend ensuite de la fille (Kat Dennings) du directeur de l’école (Robert Downey Jr.), un alcoolique qui a des problèmes avec son autorité.
En cette saison morte au cinéma, ce film est probablement ce qu’il y a de plus rafraîchissant en salle. Croyez-vous sérieusement que des flops comme Fool’s Gold ou The Hottie and the Nottie ont un grain d’intelligence? Charlie Bartlett reprend le concept pré-établi des films d’adolescents dans les écoles secondaires en y ajoutant un légère petite twist, des personnages intéressants, de bons acteurs, un peu d’humour, etc. Évidemment, on doit s’attendre à tous les petits clichés classiques du genre; un étudiant fait une tentative de suicide, un personnage perd sa virginité, les étudiants contestent les décisions de la direction, une comédie musicale est en préparation au théâtre de l’école, etc.
À quelques reprises, on pourrait croire qu’il s’agit d’un épisode allongé de Degrassi: TNG dû à la présence constante de plusieurs acteurs de cette série dont Lauren Collins (Paige), Jake Epstein (Craig), Ishan Davé (l’immigré membre du “virgin club”) et Aubrey Graham (Jimmy pas de chaise roulante).
Robert Downey Jr. est très bien, comme d’habitude, malgré le caractère routinier de son personnage. Et oui, il joue encore une plus le rôle d’un alcoolique. DÉJÀ VU. Hope Davis est souvent sous-utilisée. Anton Yelchin et Kat Dennings sont vraiment la force du film. Ils ont un p’tit je-ne-sais-quoi qui fait qu’on les aime peu importe ce qu’ils font. Comme ils disent à Hollywood, ils sont “likeable“, et ça, c’est une très bonne qualité.
Vous n’êtes pas obligés de voir ça au cinéma, au contraire, ce film est parfait pour une petite soirée DVD chez soi.
Alex