La dictature de Franco n’a jamais été condamnée par la justice contrairement à ce qui s’est produit en Argentine ou dans d’autre pays d’Amérique Latine. Comme au Chili, un carcan juridique empêche toute modification
Le Juge Garzon a été sanctionné pour avoir, en 2008, ouvert une enquête sur les « disparitions » survenues pendant la guerre d'Espagne et sous le régime franquiste, à la demande de familles de disparus et d’associations. Les organisations d’extrême droite ont porté plainte et le juge Garzon risque une interdiction d’exercer pour avoir osé s'attaquer à la loi d’amnistie votée de 1977. Cette loi bafoue la justice et l’histoire. A
A ce jour, des milliers de républicains sont oubliés dans des fosses communes des enfants volés sont toujours en quête de leur identité.
L’affaire rebondit en Argentine. En effet une juge argentine, María Servini de Cubría, qui a décidé d'instruire le dossier déposé en avril 2010 par des avocats au nom de proches de victimes.
Prenant acte du refus du gouvernement espagnol de donner suite aux questions soulevées quant aux crimes ou à l'enlèvement d'au moins 30.000 bébés durant ses années années noires, la magistrate a annoncé avoir réclamé à Madrid un très grand nombre de documents concernant les années de 1939 à 1975, incluant des demandes de documents militaires, des listes de personnes disparues ou fusillées, ainsi que des registres de personnel de nombreuses entreprises espagnoles ayant bénéficié du régime de travail forcé accompli par des prisonniers.(1)
(1) http://www.eitb.com/fr/infos/international/detail/803945/victimes-du-franquisme--face-au-refus-madrid-largentine-se-lance