Magazine Cinéma

David Schwimmer signe son premier long métrage

Par Rene Lanouille
Plus connu sous le nom de Ross, le fameux paléontologue de la série Fiends, David Schwimmer s’essaye pour la première fois au long métrage. Avec Cours toujours Dennis (Run Fatboy Run), il offre un film réussi… pendant seulement 45 minutes.

Ce n’est pas la première fois que ce jeune quadragénaire s’essaye à la réalisation. Il était en effet déjà passé derrière la caméra pour quelques épisodes de la série Friends mais aussi de son spin-off, Joey. Mais malheureusement, son film n’est pas à la hauteur de ce qu’on pouvait espérer. Pourtant, tout était réuni pour que cela fonctionne, ou presque.

Avec l’excellent Simon Pegg et la ravissante Thandie Newton, le casting avait fier allure. Et ce n’est pas de ce côté que Cours toujours Dennis déçoit. La prestation d’ensemble des acteurs et plus que convaincante. Ce n’est pas non plus l’humour qui pose problème. Pendant toute la première partie du film, le spectateur a généralement le sourire aux lèvres. Que ce soit par les répliques, les gags ou la réalisation, le tout fonctionne à merveille. On se dit alors qu’à la surprise générale, ce sera finalement une belle réussite.

On se met même à s’enthousiasmer devant l’ambiance générale. De la City Londonienne aux bords de la Tamise, rythmé par une musique entrainante, l’alchimie prend indéniablement. Mais voilà, une fois ces trois-quarts d’heure passés, arrive le marathon de Londres. Et clairement, le scénario ne trouve pas son second souffle. Tout est prévisible et le film devient très et même trop américain.

On regrette donc ce manque d’inspiration dans la dernière ligne droite qui fait de ce film une comédie à ne voir qu’à la télé pour passer un bref moment agréable et un long moment de déception.

par Florent Hélaine


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