Tim Hecker
Ravedeath, 1972 (Février)
Il n’y a rien de gagné d’avance chez Tim Hecker, et c’est pourquoi j’apprécie tout ce qu’il fait. Chaque album demande un maximum d’attention, une écoute ultra-attentive pour en décortiquer les subtilités. Dix mois après sa sortie, j’écoute Ravedeath, 1972 avec un intérêt, un plaisir renouvelé. Il s’agit à mon avis du chef-d’oeuvre de ce montréalais d’adoption, ce qui n’est pas peu dire compte tenu de la qualité de ses albums précédents.
Hecker est classé sous « Ambiant » mais se situe assez loin des mantras claviéristiques de Stars of the Lid et des atmosphères spatiales de Klaus Schulze. Ravedeath, 1972 propose plutôt une variété de textures parfois instrumentales (le piano surtout), parfois statiques visant à créer des tableaux sombres, dramatiques… et constamment fascinants.
Un grand album, mon meilleur de 2011!
tim hecker – ravedeath 1972 (album preview) by experimedia