Des huit planètes du système solaire, Mercure est la plus petite et la plus proche du soleil.
Sa distance à notre étoile est comprise entre 0.3075 et 0.4667 UA, ce qui correspond à une forte excentricité orbitale (la trajectoire n’est pas du tout circulaire).
Mercure possède deux particularités:
-sa période de révolution est en résonance 3:2 par rapport à sa période de rotation. Une année mercurienne ( 87.969 jours terrestres) vaut exactement 1.5 fois une journée mercurienne (58.646 jours terrestres)
-l’inclinaison de son axe de rotation sur son plan orbital est très faible (la plus faible des huit planètes).
Les températures, en moyenne de 170°C, peuvent descendre jusqu’à -180°C la nuit et monter jusqu’à 430°C le jour.
Par rapport à la Terre, la planète possède un diamètre environ trois fois plus petit et est 20 moins massive.
Sa surface est couverte d’un tapis poussiéreux de minéraux (silicates) et de cratères. En apparence elle ressemble beaucoup à la Lune.
Révélée par la sonde Mariner 10 lors de sa première approche, en mars 1974, la présence d’un champ magnétique faible (un peu moins d’un soixantième du champ magnétique terrestre) surprit les astronomes qui pensaient jusque là que Mercure était dépourvue de toute magnétosphère. .
La proportion de fer est de 40% (par comparaison, celle de la Terre est de 20%) et sa masse de 55%, ce qui explique sa forte densité.
Mercure possède une zone propice à l’établissement d’une future colonie humaine. A cause de son inclinaison nulle de son axe de rotation, ses pôles ne reçoivent jamais de lumière. Au pôles Nord et Sud, la température est constante (-200°C).
Depuis la surface, le Soleil apparaît entre 2,1 et 3,3 plus gros que depuis la Terre (suivant la position dans son orbite elliptique).
Par ailleurs la planète ne possède pas de véritable atmosphère, on parlerai plutôt d’exosphère. La raison est sa gravité faible mais aussi sa proximité avec le soleil. En effet, plus la température est élevée plus les molécules s’agitent; ces dernières peuvent plus facilement dépasser la vitesse de libération et ainsi s’échapper dans l’espace.